S’il faut savoir être prudent avec ce genre d’affaire, il convient néanmoins de rappeler que le contexte actuel peut justifier une opération de communication de la part de l’Elysée. Tout d’abord, les sondages sont mauvais et la colère gronde en France. Il est toujours bon pour Jupiter, de rassembler le peuple autour de sa personne menacée par le fascisme renaissant.
De plus, créer un clivage entre progressistes (les gentils, l’avenir, le camp du bien) contre les méchants (patriotes, nationalistes, « populistes », les opposants à LREM), est justement le projet politique de notre Président et de sa clique. Car ils sont réellement, cette fois, menacés par les urnes.
Enfin, comme les dépêches le précisent, le fameux projet d’action a des « contours imprécis », et les arrestations ont été réalisées par la DGSI, dont le tout nouveau chef est l’ancien directeur adjoint de cabinet de Gérard Collomb !
Nous verrons ce que donne l’enquête, mais il ne serait pas étonnant que la montagne accouche d’une souris.
Trouvé sur le Figaro : Six suspects en lien avec la mouvance de l’ultradroite ont été interpellées aujourd’hui par les services antiterroristes dans le cadre d’une enquête sur un projet d’action violente aux contours imprécis visant le président Emmanuel Macron, selon des sources proches de l’enquête.
Les policiers de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) ont interpellé plusieurs suspects en lien avec la mouvance d’ultradroite à la suite de renseignements faisant état d’un possible projet d’action violente contre le président de la République, a indiqué l’une des sources proches de l’enquête, confirmant une information de BFMTV.
Ces interpellations ont été conduites dans les départements de l’Isère, de l’Ille-et-Vilaine et de la Moselle, par les policiers de la DGSI dans le cadre d’une enquête ouverte pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle », a précisé une source judiciaire. « Cette enquête vise un projet, imprécis et mal défini à ce stade, d’action violente » contre Emmanuel Macron, a ajouté l’une des sources proches de l’enquête.
Les investigations en cours doivent permettre d’établir la réalité et la nature exacte de cette menace, a précisé l’une des sources proches de l’enquête. Hier, lors de l’installation du nouveau directeur de la DGSI Nicolas Lerner, le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner s’est dit « attentif » aux menaces venues notamment des « mouvements extrémistes de droite comme de gauche, très actifs sur notre territoire ».