A partir de 2012, Alep est séparée en deux. L’Est est aux mains des « rebelles jihadistes » et l’ouest sous contrôle gouvernemental. Mais depuis plusieurs semaines, l’est d’Alep est encerclé. l’Armée Arabe Syrienne a lancé il y a quelques jours, en collaboration avec les Kurdes, une grande offensive pour en terminer avec l’occupation jihadiste de la ville. Les progrès de l’offensive sont fulgurants puisqu’un tiers du territoire a été repris (pointillés jaunes sur la carte). Ci-dessous l’analyse de Wassim Nasr pour France 24 :
En France, le Ministère des affaires étrangères continue la politique de l’autruche et publie un communiqué de presse délirant :
La France est gravement préoccupée par les violences à Alep, consécutives à l’offensive massive du régime et de ses soutiens. Ces dernières heures, ces violences ont coûté la vie à de nombreux civils et poussé à la fuite des milliers d’habitants de la ville.
C’est dans ce contexte que Jean-Marc Ayrault, ministre des affaires étrangères et du développement international, a souhaité organiser début décembre une réunion ministérielle du groupe des États « affinitaires » .
Brita Hagi Hassan, président élu du conseil local de la ville d’Alep, en visite à Paris, sera reçu au ministère des affaires étrangères pour évoquer la situation humanitaire dramatique qui prévaut dans la ville.