Photos, vidéos, emails, historique des navigations internet ou de géolocalisation, historiques de mots de passe, carnet d’adresse, données, notes et les message des applis comme Snapchat, Facebook – même ceux des applicationss réputées « chiffrées » comme Signal ou Telegram…
Que vous le vouliez ou non, bientôt les policiers et gendarmes pourront fouiller votre téléphone pendant les gardes à vue, grâce à un logiciel israelien.
Est-ce légal ? Peu importe, tout le monde s’en fiche. D’ailleurs, on place déjà les gens en garde-à-vue sous des prétextes bidon et parfois illégaux : ce sera l’occasion d’espionner les militants politiques.
Au salon Milipol, « en novembre 2019, la police nationale y a fièrement présenté ses acquisitions en matière d’innovations technologiques. Parmi elles, le « kiosque », un « logiciel capable d’aspirer toutes les données d’un téléphone portable en moins de dix minutes », explique Reporterre, qui s’est promené dans les couloirs du salon.
« Avec ce kiosque qui sera installé dans les commissariats de premier niveau, il suffira de brancher le téléphone et toutes les données seront extraites pendant la garde à vue : SMS, photos géolocalisées… Autant d’informations qui peuvent être utiles pour conduire l’interrogatoire », déclarait Clémence Mermet-Grenot, commissaire divisionnaire au sein du service de la criminalité numérique de la police.Déjà présents dans le nord de la France, une centaine de ces dispositifs vont être installés cette année en Île-de-France et dans le Sud. Et d’ici 2024, 500 « kiosques » couvriront le territoire national. » [et apparemment bien davantage] (…)
Source et suite Streetpress