• 1098 : victoire des Croisés lors du second siège d’Antioche. Les croisés sortent de la ville, non pas poussivement, mais en armée en pleine possession de ses moyens malgré la famine et la fatigue. La surprise du chef de l’armée turque est telle qu’il ne réagit pas. En tête des Croisés, est brandie la Sainte Lance, découverte miraculeusement par Pierre Barthélémy affirmant avoir eu une vision de saint André lui révélant qu’elle se trouvait enterrée dans la cathédrale Saint-Pierre d’Antioche. L’attaque franque est si foudroyante que la plupart des Turcs paniquent et bientôt, toute l’armée musulmane bat en retraite. Le siège d’Antioche devient rapidement légendaire, et au XIIe siècle fut le sujet d’une chanson de geste, la chanson d’Antioche.
• 1389 : bataille cruciale du « Champ des merles », dans la plaine de Kosovo, où les Serbes (menés par le prince Lazare) et leurs alliés croates sont vaincus par les Turcs.
La nouvelle parviendra jusqu’à Saint-Denis, où l’on sonne le glas.
• 1635 : Charles Liènard de l’Olive et Jean du Plessis d’Ossonville accostent en Guadeloupe, qui devient française, mandatés par la Compagnie des Îles d’Amérique. Quatre dominicains choisis par le cardinal de Richelieu et près de cinq cents colons engagés par contrat pour trois ans les accompagnent.
• 1629 : suite aux capitulations des villes protestantes de La Rochelle (le 28 octobre 1628), d’Alès (le 17 juin 1629) et de Privas, face à l’armée du roi Louis XIII, Richelieu signe le traité d’Alès qui met fin aux hostilités.
Reconduisant l’Edit de Nantes, ce texte a toutefois pour objectif de réduire au minimum le pouvoir politique des protestants et de leur retirer tous les droits qui leur permettaient de constituer un Etat dans l’Etat. Ainsi, si la liberté de culte est conservée et l’égalité civique assurée, les places fortes et le pouvoir militaire des protestants sont anéantis.
• 1914: attentat de Sarajevo, où des extrémistes serbo-bosniaques tuent l’archiduc François-Ferdinand, héritier du trône d’Autriche-Hongrie. Cet événement dans la poudrière balkanique va déclencher la Première guerre mondiale.
• 1917: jusqu’au 30 juin, congrès des Maçonneries « alliées et neutres » où sont jetées les bases de la Société des Nations (l’ancêtre de l’ONU), dont le franc-maçon Léon Bourgeois sera le premier président.
• 1919: signature du Traité de Versailles dans la galerie des Glaces du château, entre les puissances alliées et l’Allemagne vaincue. Ce mauvais traité aura des conséquences calamiteuses. Le maréchal Foch dira en substance « il ne s’agit pas d’une paix mais d’un armistice de trente ans ». Jacques Bainville l’analysera bien et de façon prémonitoire dans les Conséquences politiques de la paix : « une paix trop douce pour ce qu’elle a de dur, et trop dure pour ce qu’elle a de doux ».
• 1940 : Maxime Weygand, ministre de la Défense nationale et généralissime, dépose une note auprès du maréchal Pétain, affirmant qu’il faut changer d’urgence de régime : « il faut revenir au culte et à la pratique d’un idéal résumé en ces quelques mots : Dieu, Patrie, Famille et Travail ».
• 1944 : assassinat par un commando de FTP-MOI, à Paris, chez lui et devant sa femme, de Philippe Henriot, secrétaire national à l’Information de l’Etat français et célèbre éditorialiste de radio, qui ripostait avec une ironie déstabilisante sur Radio-Paris à la propagande gaulliste de Londres.
Ce grand orateur nationaliste et chrétien était bien dérangeant.
Discours à Lyon quelques semaines avant sa mort :
Ses obsèques eurent lieu à Notre-Dame en présence du cardinal Suhard et d’une foule immense.
Charles Gonard (décédé en juin 2016), l’un de ses assassins, auteur de plusieurs autres crimes, fut fait « Compagnon de la Libération » et « Commandeur de la Légion d’honneur ».
• 1955 : décès à Paris, de Mgr Jean Mayol de Lupé, personnage haut en couleur. Homme d’Église, noble, officier, l’un des principaux militants royalistes légitimistes d’avant-guerre, il fut l’aumônier (âgé de plus de 70 ans) de la LVF puis de la division Charlemagne. Son cercueil est porté par six anciens prisonniers de guerre pour lesquels il était intervenu auprès d’Hitler afin d’obtenir leur libération.
• 1973 : suite à des incidents violents le 21 juin, le gouvernement dissout Ordre nouveau et la Ligue communiste, qui avait attaqué le meeting nationaliste (autorisé).
Sur ce mouvement, on pourra lire le livre d’Alain Robert (secrétaire général) ainsi que Ordre nouveau raconté par ses militants.
Quelques séquences de discours et entretiens :
Ici le meeting d’Ordre nouveau attaqué par les rouges en 1971 :