La récente crise subie par la Grèce à la suite de manœuvres spéculatives a eut pour conséquence une plan de rigueur et d’austérité imposé à Athènes. Devant effectuer des coupes franches dans ses dépenses, les hellènes vont devoir sacrifier une part de leur budget militaire.
En effet, par crainte que la Turquie ne cherche à « entrer dans l’Europe » de force plutôt que de gré, les dépenses militaires sont traditionnellement élevées: 4,3% du PIB (premier en Europe, ce taux est le double de son équivalent français). Cinq cents millions d’euros devront être économisés sur les 6,9 milliards consacrés à la défense.
En premier lieu, la commande de six frégates multimissions (pour un montant de 2,5 milliards) envisagée lors de la dernière visite d’Hervé Morin est passée à la corbeille. Quand aux espoirs de l’industriel Dassault de fournir quarante à cinquante avions de chasse Rafale à l’armée grecque, ils sont envolés.
Soit tout autant de travaux qui ne seront pas confiés aux travailleurs français.
François Bon