Les gauchistes aiment déterrer les morts : ils s’en sont donné à cœur joie pendant la guerre d’Espagne ou pendant la Révolution française…
Près de Madrid, le général Franco, qui avait sauvé l’Espagne du communisme, avait fait ériger un majestueux mausolée, dans le Valle de los Caïdos (« vallée de ceux qui sont tombés »).
Il avait voulu ce bâtiment impressionnant, surmontée d’une immense croix, en mémoire des morts de la guerre civile (1936-1939) et en signe de réconciliation nationale : les corps de milliers de combattants des deux côtés y reposent.
Le Caudillo y fut aussi enterré.
Mais, paradoxalement, plus on s’éloigne de cette période, plus la gauche est revendicative et haineuse. Elle montre encore son vrai visage.
Et le gouvernement socialiste de Pedro Sanchez avait présenté le retrait de la tombe de Franco comme priorité gouvernementale…
Incapable de répondre aux besoins – nombreux et graves – de l’Espagne, son gouvernement se cantonne à des combats idéologiques aussi surréalistes que mesquins.
Ainsi, à l’issue d’une longue bataille judiciaire, la dépouille embaumée de Francisco Franco est sortie, le 24 octobre, de l’imposante basilique creusée dans la roche du mausolée du Valle de los Caidos où il a été exhumé, selon les images diffusées par la télévision nationale.
Le cercueil était porté par huit membres de sa famille dont son arrière petit-fils Louis de Bourbon, cousin éloigné du roi d’Espagne Felipe VI et considéré par certains royalistes français comme l’héritier du trône de France. Il doit être désormais transféré au cimetière de Mingorubbio dans le nord de Madrid, où repose l’épouse de Franco.
Louis de Bourbon a toujours considéré que la mémoire de Franco était bafouée en Espagne : « Le gouvernement espagnol actuel fait tout pour effacer son héritage. On abat des statues, on rebaptise des rues, et c’est regrettable. Franco a créé la classe moyenne en Espagne, il a créé des forêts, des lacs et des routes, il a empêché que le pays n’entre dans la guerre et que le communisme s’installe. Évidemment il y a eu la guerre civile, mais il ne l’a pas voulue. Il ne faut pas gommer l’Histoire. Ce n’est pas parce qu’on n’aime pas la monarchie qu’il faut la faire oublier ».