Merci l’UE, merci les gros industriels, on ne peut même plus acheter les semences de notre choix sous prétexte qu’elles ne sont pas inscrites au catalogue officiel. On nous oblige ainsi à consommer les semences trafiquées de grosses sociétés ayant déposées des brevets.
La Cour de Justice de l’Union Européenne a confirmé le 12 juillet dernier l’interdiction de commercialiser les semences de variétés traditionnelles et diversifiées qui ne sont pas inscrites au catalogue officiel européen.
Des associations comme Kokopelli ou Semailles se retrouvent dans l’illégalité: elles préservent et distribuent ces semences.Pourtant, il suffirait d’inclure ces variétés anciennes au catalogue officiel pour les commercialiser en toute légalité. Seulement voilà, elles se trouvent dans le domaine public et après 20 ans, si personne ne les a réinscrit au catalogue, elles en sortent. Il faut pour cela payer assez cher, explique Catherine Andrianne de Semailles. « A cause de cette réglementation, il y a plus de 80% de la biodiversité qui a disparu », dit-elle.
Source : RTBF