Ces scènes de vie ne sont pas celles de Kaboul, ou d’une autre zone sous le contrôle des talibans. Elles ne représentent pas non plus Riyad, la capitale du règne fanatique wahhabite, porteur de la forme la plus obscurantiste et obtuse de l’Islam.
Ces femmes sont juives et font partie du décor des rues de Tel Aviv, ce que les médias occidentaux se gardent bien de propager de peur que l’amalgame entre sectarisme et judaïsme soit effectué. Elles appartiennent à la secte des haredim, appelés les Craignant-Dieu ou les Ultra-orthodoxes. Les hommes se vêtissent avec des chapeaux noirs, des péotes (tresses) et les tsitsit sous leur veste noire. Ils jugent, sans raison connue, cet accoutrement des ghettos juifs de Pologne des années 1900, plus « ancien » et plus « juif ».
Ces femmes, fanatisées et sous la férule de leur mari, adhèrent aux enseignements d’une femme, Bruria Keren, qu’elles appellent « rabbanit » (femme de rabbin), bien que son mari ne soit pas rabbin. Rabbanit Keren enseigne qu’elle se vêt de vingt-sept jupes et de sept voiles, un accoutrement nécessaire pour « obtenir la vraie et pure modestie ».
Selon ces femmes qui soutiennent Bruria Keren, le nombre de jupes s’explique par la proximité de l’avènement du messie. Cet accoutrement comprend aussi des gants noirs qu’elles portent le jour et la nuit.
Il est intéressant de noter que cette femme, si fortement préoccupée par la modestie, a été condamnée à quatre ans de prison en 2008 pour mauvais traitement et pédophilie sur ses douze enfants.
Entrée en prison, et portant ses 27 jupes sur elle, rabbanit Keren a refusé de prendre une douche pendant ses quatre années de détention.
Elle ne parla à personne et communiquait seulement par écrit. Les juges israéliens ont suspecté une infirmité mentale qui n’a pas rebuté nombre de juives. Sortie de prison, elle communiqua ses enseignements à raison de quatre heure par jour, renonçant a son vœu de mutisme. Elle prétend avoir dix mille disciples en Israël, au Canada et aux Etats-Unis.
Cette couverture noire a pris de l’ampleur en Israël. Le voile, « frumka », un mélange du yiddish « frum » (dévot) et de « burka », est bien plus qu’une burka ou qu’un tchador islamique. Les sept voiles que portent les adeptes de Bruria Keren empêchent toute visibilité. D’ailleurs, Rabbinit Keren est sortie de prison, marchant à tâtons et accompagnée de ses fils.
L’obligation de porter des foulards noirs n’a aucun fondement dans la Torah. Bien au contraire, les Ecritures mentionnent que les prostituées portaient un voile. Genèse 38 (14-16) écrit : « Alors elle ôta ses vêtement de veuve, se couvrit d’un voile, et, ainsi enveloppée, elle s’assit à l’entrée d’Enaïm, sur le chemin de Thamna, car elle voyait que Séla était devenu grand et qu’elle ne lui était pas donnée pour femme. Juda, l’ayant vue, la prit pour une femme de mauvaise vie ; car elle avait couvert son visage. »
Le cas de ces Israéliennes en super-tchador confirme une ancienne rumeur de la psychiatrie : « si une psychose chronique n’est pas soignée à temps, la religion hébraïque aggrave tous ses symptômes amenant l’individu à des comportements irrationnels et délirants ».
Sur le plan de la politique internationale cette observation s’avère bien entendu dangereuse pour un État qui est doté de 200 à 300 têtes nucléaires menaçant un ennemi imaginaire…dont certaines – ce qui est révélé par l’historien et théoricien militaire israëlien Martin van Crevel – sont d’ores et déjà pointées sur les capitales de pays européens pourtant considérés comme alliés par Israël…
Laurent Glauzy
Traduction de l’article de Maurizio Blondet, Kabul? No, Tel Aviv. Ed altre demenze (extrait du site catholique traditionnel italien Effedieffe)
Laurent Glauzy est aussi l’auteur de :
Les géants et l’Atlantide
Témoins de Jéhovah, les missionnaires de Satan
Illuminati. « De l’industrie du Rock à Walt Disney : les arcanes du satanisme ».
Karl Lueger, le maire rebelle de la Vienne impériale
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