Article d’Alice Lespinet pour l’Acropole.info :
Les enfants sont le miroir de la société.
L’enfant reproduit. C’est un phénomène que tout un chacun, et particulièrement les parents, a pu expérimenter d’une manière ou d’une autre. Explicitons-le un tant soit peu.
Pour se construire un enfant a besoin d’ancrage, de point de repères. Il se sait petit, dépendant, en puissance à devenir l’adulte que sont ses parents ou les grandes personnes en général. Pour un enfant, l’adulte est celui dont il dépend : c’est lui qui fixe les règles, qui connaît tout, qui ne fait jamais de bêtises, qui console, qui aide… Il est celui que l’enfant admire et craint tout à la fois ; il le prend pour modèle.
Ce rapport entre enfants et parents se retrouve – certes à une échelle différente – entre les enfants et la société : il s’incarne dans le modèle que leur offre la société et la reproduction qu’ils font de celui-ci. C’est à partir de ces simples constatations que nous voulons embrayer sur notre sujet : celui de l’érotisation des petites filles.
Les modèles offerts par les stars et la publicité, entre autres, la perte des valeurs morales d’inspiration chrétienne ont porté leur fruit et l’on mesure aujourd’hui l’imprégnation du culte du corps lorsque l’on considère son impact dans le milieu enfantin : l’enfant est le miroir de la société !
Les analyses qui suivent seront en partie reprises de parutions récupérées sur le net, et en partie le fruit de nos réflexions personnelles. Il nous est apparu nécessaire de produire un article sur ce sujet étant donné la proportion de plus en plus importante qu’il prend dans la société et les médias.
Pour cela, nous dirons avant tout ce que l’on entend par l' »hypersexualisation », puis nous tâcherons d’exposer l’extension de l’impact d’un tel phénomène dans le milieu enfantin.
Qu’est-ce que l’hypersexualisation ?
Le Monde nous la définit en ces termes : « L’hypersexualisation de la société, cela signifie que l’on trouve partout et tout le temps, dans la sphère publique comme privée, au quotidien, des références de plus en plus évidentes à la sexualité, avec une érotisation de choses qui ne sont pas sexuelles en soi. Le sexe est partout : à la télé, à la radio, sur internet, dans les magazines, dans les films, dans la publicité, dans les clips musicaux… y compris dans les programmes destinés aux plus jeunes ». [1]
« Les normes sexuelles présentées par les médias s’inspirent des stéréotypes véhiculés par la pornographie : exhibitionnisme, voyeurisme, sodomie, fellation, cunnilingus, partenaires multiples. Ce modèle impose aux filles comme aux garçons, aux femmes comme aux hommes, une sexualité technique, mécanique, axée sur la performance sexuelle. En fait, le type de sexualité proposé consiste à « jouir sans désir », c’est-à-dire une sexualité strictement physique où l’affectif n’a plus de place [2]».
Malheureusement pour l’enfant, son cerveau n’est pas doté d’un filtre anti-pornographie, si bien que comme nous il reçoit ces informations, et qu’en plus de nous (ou plutôt davantage) il les analyse comme étant un référent comportemental.
Cocktail explosif !
Luxe, érotisme, candeur…
Les mois précédents plusieurs affaires ont fait scandale, notamment dans l’univers de la mode avec les photos publiées par le magazine Vogue cet été 2011 (Cf. Photos d’illustration).
Photos qui alimentent un mouvement que certains n’hésitent pas à qualifier de « pédo-pornographie [3]».
Laissons la parole à Paris Match.
« Elles s’appellent Thylane Blondeau, Océane Scharre, Elle Fanning, Hailee Steinfeld, Chloe Moretz… Elles sont âgées de 10 à 14 ans, et ont toutes un point en commun: elles ont suscité le débat ces derniers temps en raison de l’utilisation de leur image. Depuis quelques semaines, une polémique enfle dans les médias, sur la sexualisation des enfants, notamment dans la publicité. Et la France est tout particulièrement pointée par l’Amérique puritaine. En effet, tout a commencé avec la publication, en décembre dernier –mais la mayonnaise a mis du temps à monter- de photos d’une Française de 10 ans dans le magazine «Vogue». Il s’agit de Thylane Blondeau, qui n’est autre que la fille de la présentatrice et actrice Véronika Loubry («Le Miracle de l’amour», «La Ferme célébrités»), et de l’ex-footballeur Patrick Blondeau. La fillette a, il est vrai, une bouille d’ange. Une beauté que ses parents ont mise à profit depuis son plus jeune âge: à 4 ans, elle défilait déjà pour Jean-Paul Gaultier. Elle a également posé pour la collection personnelle de sa mère (Double V), pour Lacoste, souvent sous l’objectif de Dani Brubaker. Ses photos d’adulte, dans des poses suggestives, habillée par Tom Ford, très maquillée et parée de bijoux de luxe, ont fait hurler les Américains.L’émission phare de la chaîne américain ABC «Good Morning America» y a même consacré un sujet. Et les associations et services de protection des enfants se sont déchainés »[4].
Il ne s’agit encore que du domaine publicitaire déjà bien connu pour ces audaces déplacées et ses illustrations d’un goût douteux.
La suite arrive :
Petite fille deviendra grande…
En Angleterre dans le Northampton, des cours de Pole dance sont proposés à des fillettes âgées de 3 à 10 ans
; dans un domaine similaire vous trouverez en lien la chorégraphie du concours World of dance 2010 qui met en scène un groupe de petites filles vêtues vulgairement et se déhanchant de manière tout à fait suggestive.
Dans le domaine plutôt « barbie », nous citerons le concours des mini-miss organisé aux USA, mais ce concours existe aussi en France depuis 1990 ! (Cf. photo).
Quant à l’univers commercial de nombreuses sollicitations à caractère érotique sont lancées à l’attention explicite des enfants et des adolescentes : ici ces mini sous-vêtements (ex : string, soutien-gorge rembourré de la marque Abercrombie Kids), là ces poupées ultra sexy du genre pullip, ailleurs la campagne très déplacée de sensibilisation à l’épilation (« Mon minou tout doux« . Veet), etc.
L’affaire est sérieuse puisqu’elle a poussé Roselyne Bachelot, ministre des Solidarités, à charger Chantal Jouanno, membre de la délégation aux droits des femmes, d’une mission sur « l’hypersexualisation des petites filles ». Voici une partie d’une interview qu’elle donna sur le sujet en décembre et que vous pourrez retrouver sur le site du groupe sénatorial de l’UMP :
« C’est un phénomène si important que ça en France ?
Il est moins prononcé que dans certains pays, mais on voit bien que c’est dans l’air du temps. L’heure est à la précocité. Les minimiss aux Etats-Unis, on voit ce que ça donne aussi : 220.000 jeunes filles de moins de 18 ans ont eu recours à une intervention chirurgicale, essentiellement des implants mammaires. En France, heureusement, le regard sur ce phénomène est très critique et beaucoup de parents essaient de préserver leurs enfants. Mais il y a quand même des écoles primaires obligées d’interdire les talons hauts… Et il faut voir les clips de Shakira ou Britney Spears qui sont les stars des fillettes de 10 ans ! Alors imaginez quand elles lisent des magazines pour ados où l’on trouve des conseils pour réaliser une fellation… L’avantage, c’est qu’on est très en amont du phénomène.
Aucune étude n’a jamais été publiée ?
Très peu d’études ont été menées. Seuls le Québec, la Belgique et surtout le Royaume-Uni se sont penchés sur le problème. Personne n’a la réponse à une question fondamentale : que deviennent les petites lolitas quand elles grandissent ? Il n’existe pas la moindre étude sur les dégâts causés par cette hypersexualisation de leur univers dans leur construction psychique. Dégradation de l’image, dépression, troubles alimentaires… On voit bien que ça peut avoir des conséquences. Et même si ce n’est pas si grave pour une majorité de fillettes, ça remet en cause les valeurs de la société ».
Des évènements choquants à n’en point douter, encore ne sont-ils que l’expression d’une perte du sens moral de certains organismes comme il arrive parfois malheureusement. Mais voyons plus loin.
Adieu douce fraîcheur de l’enfance !
Il est désormais fréquent d’observer des très jeunes filles vêtues, chaussées et maquillées comme des adultes, se préoccupant de sujet d’adultes. Les cours de collège en foisonnent mais il arrive que l’on doive remettre ces jeunes demoiselles dans le droit chemin dès le primaire :
« Nous voulons que les enfants restent des enfants. Habillés avec des vêtements pratiques, adaptés à l’école ! ». La direction de l’école primaire (sic !) publique Kéribin a officiellement interdit aux élèves les tenues indécentes et le maquillage. Erell Quéré, la directrice de l’école explique : « L’an passé, nous avons remarqué plusieurs filles de CM2, habillées comme des femmes. Maquillées, minijupes ou shorts « ras les fesses » et talons. Entre enseignants, nous ne savions pas quoi en penser. Nous en avons parlé en conseil d’école… »
Comment les médias français perçoivent-ils ce phénomène ?
- Très fréquemment est évoqué le lien direct qu’entretient la publicité avec ce phénomène de sexualisation de l’enfance : du jamais vu, un cocktail de sensations (tendresse, désir, répulsion ?), du tape à l’œil… Tout pour attirer l’attention du consommateur.
- Le deuxième thème qui revient souvent est celui du vol de l’enfance et de son innocence : les enfants sont confrontés à des questions, des comportements, des ambitions qui ne sont pas de leur âge ; l’adulte leur impose des codes qu’ils ne sont pas capables d’assumer.
- De nombreux psychologues et pédiatres dénoncent les effets dévastateurs sur l’image de soi : l’enfant puis l’adolescent et bientôt l’adulte mettra l’objet de toutes ses préoccupations dans l’apparence, le regard des autres, le désir qu’il y suscite.
- Le rapport homme affamé et femme objet est fortement véhiculé à travers la télé, les stars et la publicité ; on peut se demander quelle conception auront ces futurs jeunes adultes du couple et de ses rapports.
- De plus en plus la question de la pédophilie est mise sous les projecteurs et les éléments de pédo-pornographie qui se répandent peu à peu inquiètent fortement l’opinion publique.
- Enfin certains fustigent l’inconscience voire le narcissisme de certains parents qui s’imaginent pouvoir jouer à la poupée avec leur propre enfant…
Ad concluendum…
Que dire pour conclure ? Peut-être cibler les origines de cette dérive : les rêves de libération sexuelle ont contribué à répandre dans le milieu public les codes de la pornographie, s’efforçant à gommer de plus en plus les frontières morales jusqu’à ce que la pertinence de celles-ci apparaisse tout à fait obsolète… On comprend de mieux en mieux ce que cette phrase peut être amenée à signifier concrètement.
Nous terminerons en effectuant une distinction entre deux phénomènes : celui qui contribue à dérober aux enfants leur enfance avec les préoccupations, les chagrins, les joies naïves qui sont les siennes. C’est le phénomène qui voudrait confronter les enfants à la vie d’un adulte sans qu’il y soit prêt affectivement, physiquement, psychologiquement, etc. Le deuxième phénomène est plus grave peut-être : c’est de croire que transformer la petite fille en un objet érotique relève du premier phénomène. Ce second phénomène est basé sur cette erreur qui est de considérer la femme comme une marchandise sexuelle. Pour parler clairement il s’agit de confondre la définition de la prostituée avec celle de la femme, puis celle de la petite fille avec celle de la prostituée en puissance. Non seulement on impose à l’enfant une vie qui dépasse sa maturité, mais en plus on lui apprend qu’ être une femme, c’est être sexuellement désirable, vamp, objet de désir en lui proposant d’adopter les comportements correspondants !
Souhaitons que les générations à venir qui auront souffert de ces rêves utopiques soient plus sensées que leurs aînés et sachent mettre un terme à un mouvement de décadence qui -force est de le constater- ne va qu’en s’accélérant.
Alice Lespinet
Pour lAcropole.info
Les Carbonari sont des pollueurs d’âme depuis longtemps, cette secte maçonnique visait à rendre vicieux dès l’enfance pour détruire le Catholicisme.
Notre société de dépravés se repercutera sur leur futur.
Il y a aussi cette nouvelle tendance, on voit de plus en plus de femmes d’un certain âge vêtues comme des minettes, du genre olé olé. C’est choquant, même si elles ont toujours une belle silhouette, c’est moche, puis c’est choquant. Elles n’hésitent pas à mettre des minis short, moulant et compagnie. Je vais être méchante, mais elles sont ridicules. Je pense qu’à chaque étapes de la vie, les tenues doivent évoluer.
C’était ça le but la libération des femmes? putes de 7 à 77 ans? Pas valorisant tout ça…..
Des couguars ça s’appelle. c’est nouveau.
le probleme de beaucoup de petites filles actuelles c’est aussi un probleme physique beaucoup sont formés de plus en plus tôt la moitié des filles d’une classe de cm2 ont un debut de poitrines et portent des soutiens gorges et sont reglées difficile de lutter contre la nature ce phenomène etait très rare dans les années 80 et 90 ou les filles avaient leurs première regles rarement avant 12 ans contre 10 aujourd’huit et de la poitrine pas avant 13 contre 11 aujourd’huit! que peu t on faire contre ça? à quoi est dut ce phenomène?? la polution? l’abondance de nuriture? les femmes enceintes qui ont prit certaines hormone?? apres il est difficile de dire à une petite fille de 10 ans qui devient une femme de ne pas se maquiller…perso etre formé aussi tôt est plutot derangeant ça remet en cause beaucoup de choses