Afin de générer de nouvelles recettes pour l’Etat, le fisc rêve depuis l’essor des sites tel Le Bon Coin, EBay et autres, de taxer ces transactions de particuliers à particuliers. Si l’argument est aujourd’hui de lutter contre la fraude fiscale, demain ils pourront s’en servir des mêmes instruments pour augmenter la pression fiscale.
Trouvé sur Le Figaro : « Faudra-t-il bientôt avoir à l’esprit, avant de poster un contenu sur un réseau social, que le fisc pourra bientôt y jeter un œil? Dans son projet de loi de finances pour 2020, déposé au Parlement vendredi, le gouvernement veut en effet mettre en place un aspirateur géant à données personnelles et publiques pour mieux lutter contre la fraude fiscale. L’article 57 du projet de texte, est-il expliqué dans l’exposé des motifs, doit «autoriser l’administration à collecter en masse» ces informations sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter…) et les sites de vente en ligne (Le Bon Coin…). Elle les passerait ensuite sous le feu d’un algorithme destiné à améliorer le ciblage des contrôles fiscaux.
Car l’objectif est de pouvoir lutter contre les commerçants en ligne non déclarés. «Il est aisé de réaliser, de manière occulte et sans respecter ses obligations fiscales ou douanières, une activité économique sur Internet, notamment du commerce de marchandises prohibées […] »