Selon Mediapart, le haut fonctionnaire du ministère de l’Intérieur, à la tête d’une agence chargée de traiter les infractions établies par les radars routiers, aurait « fait payer par son administration -c’est-à-dire par le Trésor public- les contraventions routières du dimanche dont son véhicule de fonction, une Peugeot 508, fait l’objet ».
Devant l’énormité de l’affaire, le ministère de l’Intérieur a du se résigner à ouvrir une enquête sur les agissements du directeur de l’Agence nationale de traitement automatisé des infractions (Antai), Jean-Jacques Debacq.
En poste depuis avril 2011, le préfet, titulaire de la légion d’honneur selon Direct Matin, est toutefois maintenu dans ses fonctions…
Il aurait également échappé au retrait de points sur son permis de conduire que les infractions auraient dû entraîner. Mediapart dit avoir retracé « une douzaine de contraventions » attachées au véhicule de fonction du préfet, « soit près de 700 euros » qui auraient été réglées par mandats administratifs.
Mais faut-il s’étonner que ces gens-là, dont le métier est de racketter les citoyens, n’aient aucune morale ?