Le ministre Darmanin honore les terroristes du FLN et déshonore la France (et il l’assume)

Le ministre de l’Intérieur Darmanin a commis un grave forfait le 8 novembre :

« […] Gérald Darmanin termine son déplacement régional au Maghreb avec une visite en Algérie. Objectif annoncé : évoquer avec ses homologues algériens la lutte internationale contre le terrorisme. Mais le ministre de l’Intérieur a en également profité pour déposer une gerbe aux couleurs françaises devant le Mémorial du Martyr. Un monument, érigé en 1982 pour les 20 ans de l’indépendance algérienne, qui rend hommage aux « martyrs » du FLN et aux « chahids » (anciens combattants) qui se sont battus contre la France.  Une expression reprise mot pour mot par le ministre de l’Intérieur, dans un tweet publié dans la foulée : «Mémorial du Martyr. Hommages aux martyrs de la guerre».  » […] (source)


1) Le Front de Libération Nationale est une organisation terroriste qui a massacré de 1954 à 1962 de nombreux Pieds-Noirs (Européens d’Algérie) et des Arabo-berbères plus nombreux encore (des centaines de milliers) – pro-français mais pas seulement –, en faisant montre d’une inventivité rare en matière de cruauté, n’épargnant ni femmes, ni enfants. Au contraire. Elle fut vaincue par l’armée française mais De Gaulle lui a finalement donné le pouvoir en Algérie.
Rendre hommage au FLN dans le cadre de la « lutte contre le terrorisme » est contradictoire et aberrant.

2) Il est honteux que Darmanin rende hommage à des hommes qui non seulement ont combattu la France et semé la guerre civile, mais qui en plus ont multiplié les atrocités.

3) Le régime algérien et, pis, le ministre français, parlent de « martyrs » (« martyrs » de qui monsieur Darmanin ? De la France ?!) en dévoyant parfaitement ce mot, l’un des plus beaux de notre langue. Un martyr est quelqu’un (pas un combattant ni un terroriste) qui est mis à mort pour sa foi chrétienne, point.

Bref, ce fait qui pourrait paraître anecdotique est symboliquement très fort, et il démontre bien le caractère antifrançais du régime qui occupe la France, servi par un personnel qui n’a aucun patriotisme, aucun sens de l’honneur (Darmanin étant en plus jadis « d’extrême-droite » : c’est un arriviste aux convictions superficielles), ni même aucune décence.