Vous n’êtes sûrement pas sans savoir les événements qui ont eu lieu en banlieue de Marseille le 9 février dernier, mais en voici un bref rappel : dans la cité de La Castellane, au nord de la ville, un premier échange de tirs est signalé. Le directeur de la police Pierre-Marie Bourniquel se rend sur place avec quelques hommes pour maîtriser la fusillade. Qu’à cela ne tienne, les tireurs à la kalachnikov tentent en vain de tirer sur la voiture de police.
Quatre Kosovars sont alors mis en garde à vue, et la police ne tarde pas à trouver sept kalachnikovs et plusieurs kilos de cannabis dans leur appartement, sans oublier, à proximité, une BMW faussement immatriculée dans laquelle se trouvaient 2 fusils à pompe, plus de 300 cartouches de gros calibre et un gilet pare-balles.
Cependant, la sueur retrouvée sur les combinaisons des tireurs ne correspond pas à l’ADN des quatre premiers interpellés. Ces hommes faisaient simplement office de « nourrices » : ils gardaient la planque d’armes pour les deux tireurs qui sont, semble-t-il, quant à eux partis à Paris.
Une banale petite affaire de délinquance ?
Eh bien c’est visiblement ce qu’a également pensé la « justice » française, qui a libéré les quatre Kosovars vendredi dernier sans retenir aucune charge !
Même si ces hommes ne sont pas les tireurs, ils étaient bel et bien impliqués dans cette affaire, ils sont payés pour garder un stock d’armes, ils font parti du réseau. Malgré leur implication moindre (par rapport aux tireurs) est-il bon de les relâcher ?
« Faire reculer durablement les phénomènes délinquants est un travail de longue haleine », expliquait Manuel Valls il y a quelques jours, et à ce rythme là, on veut bien le croire, le recul durable de la délinquance risque de prendre un bon bout de temps !
Source : Le Figaro