Très peu savent que Fitch, l’une des trois principales agences de notation (celles qui font la pluie et le beau temps en matière de finance), est détenue majoritairement par un Français, Marc Ladreit de Lacharrière. 12e fortune officielle française (selon Forbes avec 1,1 milliard d’euros), cet homme de l’ombre est évidemment l’un des piliers du Siècle, mais il a également été président de la section française du Groupe de Bilderberg, financier de SOS-Racisme, propriétaire de Valeurs actuelles. D’un rare cynisme, ce membre de l’hyperclasse mondialisée signait fin août, dans Le Nouvel observateur, l’appel de 16 grands patrons désireux de payer exceptionnellement, à titre personnel, un impôt de solidarité supplémentaire, alors même que les profits de la plupart de leurs entreprises sont sous-imposés par le biais des paradis fiscaux. Il est également le fondateur de la Fondation Culture & Diversité qui fait la part plus que belle aux immigrés non-européens.
« L’un des financiers les plus insaisissables du capitalisme français […] Spécialiste du maillage, il déploie la même énergie à assembler ses “alliés” financiers qu’à animer des cercles de réflexion très privés. »
Le Nouvel économiste (Lacharrière, capitaliste tendance jésuite, 4 mars 1994).
« Marc Ladreit de Lacharrière, le plus puissant inconnu de France. »
L’Expansion, 7 février 1991.
« Le président de Fimalac est célèbre pour son incroyable carnet d’adresses. »
Le Figaro Entreprises, 14 avril 2003.
« Un mélange rarissime de Jockey club et de négociant levantin. »
Alain Minc (L’Express, 13 mars 2003).
Né le 6 novembre 1940 à Nice (Alpes-Maritimes), dans une famille noble originaire du Vivarais (qui détient toujours son propre château dans son village de Lacharrière), il eut pour oncles René et Guy de Lacharrière, grands pontes du droit et de la diplomatie (le second fut notamment vice-président de la Cour internationale de justice de La Haye). Cet héritier ambitieux (qui lança Mademoiselle en 1963, avant de le revendre à Daniel Filipacchi), boursier de la Fondation Zellidja en 1958, fit des études de sciences économiques avant d’entrer à l’Ena. Il est issu de la promotion la plus à gauche jamais sortie de l’Ena, la promotion Robespierre (1968-1970), largement gangrenée par le gauchisme. Sorti 17e, ce qui lui interdisait d’intégrer les corps les plus prestigieux de l’État, il démissionne aussitôt de la fonction publique, se fait embaucher à la Banque de Suez par Jean-Marc Pelletier (mari de Monique Pelletier, futur ministre giscardien) par Jack Francès, « le maniaque du secret, celui qui a fait trembler le monde de l’assurance pendant trente ans » (L’Express, 13 mars 2002). Fondé de pouvoir en 1971, puis sous-directeur en 1973, il devient directeur adjoint de la Banque d’Indochine et de Suez en 1975 et directeur de sa division affaires en 1976.
Il bascule alors vers L’Oréal, s’imposant rapidement comme le dauphin potentiel de François Dalle. Il y sera successivement directeur financier, directeur de l’administration et des finances, vice-président du comité de direction, vice-PDG adjoint en charge des finances (n°2) de 1984 à 1991. Lindsay Owen-Jones lui ayant été préféré par la famille Bettencourt, il quitte le groupe de cosmétiques et lance la Financière Marc Ladreit de Lacharrière (Fimalac), qui va prendre des participations dans diverses sociétés, d’autant, qu’en parallèle de L’Oréal, il avait déjà été vice-président du groupe Masson Belfond Armand Colin, racheté avec le cousin de sa femme, Jérôme Talamon.
Par ses contacts et son expérience internationale, cet homme de l’ombre pressent très vite que la déréglementation et la désintermédiation des marchés financiers va favoriser la croissance exponentielle des agences de notation, qui donneront, sans jamais prendre aucun risque, des avis très suivis sur la solvabilité des entreprises et entités qu’elles passeront au scanner. Comme cela a été souligné depuis lors par nombre d’économistes, ce sont les agences de notation qui sont très largement…
Source : Faits et Documents n°321 via lacropole.info
Voilà un exellent article, et qui est très dense en information. Merci beaucoup.
c’est bien de mettre en ligne le travail de l’ami E. Rattier vous avez toutes les notices comme celle si sur l’encyclopédie de la politique Française de tous ceux que vous voyez sur vos écrans ou magazine
EX le Besancenot, […] les filles Krivine, avant de tomber sur une riche éditrice habite Montmartre, a la poste milite beaucoup, travail peut
La censure du site devrait mettre celle de Serge July, de Couche ner, du Marrane cardinal 23……. le faire a chaque fois qu’une personnalité public est mise en avant par les Presstitués ou le tabernacle moderne (TV)
très dense en info comme l’est la revue « faits et documents » 🙂
UNE MAIN CACHÉE DIRIGE!
C’est l’Aristocrapulocratie!
A l’heure actuelle un collectif défile sur Paris pour l’inciter à devenir présidentiable. Il y a fort à parier pour que cette personne accède à de hautes responsabilités dans des temps proches…