A l’âge de 94 ans, vient de mourir l’ancien président de la République française Valéry Giscard, dit « d’Estaing » (oui, les républicains aiment les noms d’apparence noble, quitte à les créer).
Politicien ayant cumulé tout un tas de mandats et de fonctions (il fut notamment ministre des Finances de 62 à 74), il présida la République de 1974 à 1981.
En 1981, il fut battu par Mitterrand, parce qu’il avait abaissé l’âge minimal du vote à 18 ans (jeunes qui ont ensuite voté massivement pour le socialiste) et que son ancien Premier ministre Chirac l’avait trahi dans les grandes largeurs, avant de trahir de même les Français qui voteront pour lui en 86.
Comme Emmanuel Macron vient de le dire, « son septennat transforma la France ».
Effectivement, la présidence Giscard fut un grand pas dans la destruction de la civilisation et de l’identité françaises. En particulier à travers deux grandes lois :
► la loi dépénalisant l’avortement volontaire. Depuis, les crimes d’avortement ont fait ainsi plus de 10 millions de petites victimes innocentes en France, sans parler de toutes les mères profondément blessées par ce geste terrible et inconsidéré.
► la loi instaurant le « regroupement familial », faisant venir les proches des étrangers résidant en France, avec tout un tas d’avantages. Un énorme appel d’air à l’immigration mondiale, une étape fondatrice du Grand Remplacement (au même moment où l’on dépeuplait la France avec la loi précédente).
Ajoutons aussi que cet euro-mondialiste forcené (il se définissait lui-même comme « mondialiste ») fut un artisan important de la disparition de la France dans l’Union européenne (et en 2005 encore, il a rédigé le projet de constitution européenne qui fut rejetée par les Français par référendum), qu’il s’en prit violemment à la famille avec la création du « divorce par consentement mutuel », qu’il institutionnalisa le féminisme en créant un secrétariat à la condition féminine, qu’il ravagea l’éducation nationale avec la loi Fabry, qu’il fut – en tant que ministre des Finances – responsable de la grave loi de 1973 qui fait que l’Etat français s’endette auprès d’acteurs privés et que la Dette explose, …
Giscard est le père spirituel de Macron et celui-ci ne cache pas son admiration envers son prédécesseur.
Bon, tout n’a pas été strictement négatif sous la présidence Giscard, mais au vu des « réformes » évoquées ci-dessus (qui sont autant de petites révolutions), sans parler d’autres, son bilan est catastrophique.
Il le dispute en ce domaine au président Chirac, qui fut de toute façon dans tous les mauvaises coups de Giscard (ce dernier ayant cependant toujours eu une attitude correcte envers la droite patriotique contrairement à l’ignoble Chirac).
Signalons aussi que Giscard a exprimé en 2018 des regrets concernant le dramatique « regroupement familial ». Son plus grand regret. Mais bon, ça nous fait une belle jambe maintenant…
Beaucoup de Français vont saluer avec émotion la mémoire de Giscard, car ils confondent l’homme et l’époque.
Ils ont en réalité la nostalgie d’une époque où les immigrés étaient peu nombreux, la France relativement prospère, les gens polis et les (bonnes) libertés pas éradiquées.
PS : on notera que derrière l’« IVG » et l’immigration massive sous Giscard, se retrouve le spectre de l’horrible Simone Veil, militante féministe, juive sioniste extrémiste, euro-mondialiste et immigrationniste. S’il est en effet notoire qu’elle porta le projet de libéralisation de l’avortement (dont, au passage, elle reconnut qu’il ne serait pas passé si les évêques s’étaient opposés : la trahison de ceux-ci semble systématique…), on sait moins que nous lui devons l’échec d’un projet de remigration partielle voulu par Giscard en 1978. A ce moment, la France connait une première hausse importante du chômage et Giscard prépare un projet de rapatriement de 500 000 Maghrébins. Il va y renoncer devant l’opposition farouche de Raymond Barre et surtout Simone Veil.