Après sa visite en France, le premier ministre israélien Benjamin Nétanyahou a, selon son entourage, trouvé Hollande «exceptionnellement ouvert et réceptif» et «prêt à écouter» (ses ordres ?).
« La «continuité» entre Nicolas Sarkozy et François Hollande, sur les deux questions prioritaires de la lutte contre l’antisémitisme et du dossier nucléaire iranien a été particulièrement appréciée par le chef du gouvernement israélien. » selon Le Figaro, qui reconnait lui-même que les présidents passent, mais l’alignement idéologiquement est le même.
Le deuxième objectif de Nétanyahou était en effet de mobiliser la France dans son combat contre l’Iran. Pour « éviter que l’Iran n’acquière l’arme nucléaire », comme si le fait qu’Israël possède de nombreuses têtes nucléaires n’était pas au moins aussi inquiétant.
C’est sur cette question qu’a porté l’essentiel des entretiens. «Je veux saluer la France pour la fermeté de sa politique à l’égard de l’Iran» [qui se fait au détriment de l’économie française, NDCI] a déclaré publiquement le chef du gouvernement israélien à l’issue de son entretien à l’Élysée, mercredi. Nétanyahou n’a pas précisé ses intentions, mais il a souligné qu’il fallait arrêter l’Iran avant qu’il ne soit trop tard, c’est-à-dire avant que Téhéran ne dispose de suffisamment d’uranium enrichi pour pouvoir fabriquer une bombe. Telle est la «ligne rouge» israélienne. «Nous sommes très près» de ce moment-là, dit-on dans l’entourage du chef de gouvernement. (source)
Alors que trop de Français connaissent la précarité et subissent la criminalité étrangère, la priorité de la République reste (on aurait envie de dire « logiquement ») « la lutte contre l’antisémitisme » et la participation à la ratonnade israélienne contre l’Iran, à qui l’on fait en réalité aussi grief de lâcher régulièrement des « bombes atomiques » sur la version officielle -quoique contestée- de la « Shoah ».