Les « Libératueurs » avaient volé les manuscrits du célèbre écrivain.
Ils étaient ensuite détenus par un « lecteur de Libération » : voyez ci-dessous sa motivation pour ne pas les rendre…
Les choses rentrent dans l’ordre et les textes seront publiés.
« Le 25 août 1944, tandis que le général de Gaulle célèbre la libération de la capitale devant l’Hôtel de ville, des membres des Forces françaises de l’intérieur (FFI) se réunissent. Ensemble, ils dressent une liste de ceux qu’ils soupçonnent collaborateurs puis décident de perquisitionner leurs logements. Louis-Ferdinand Céline est sur cette liste mais il n’y a personne dans son appartement de la rue de Girardon (Paris 18e). Cela fait déjà plusieurs semaines que l’écrivain, sa femme et leur chat Bébert ont fui le pays. Malgré l’absence du propriétaire, certains individus ne repartent pas les mains vides. 600 feuillets de Casse Pipe, 1000 autres de Mort à Crédit et de nombreux documents sont dérobés. Un vol que l’écrivain dénoncera toute sa vie dans ses lettres et ses romans. […]
A l’automne 2019, Lucette Destouches, la veuve de Céline, meurt à 107 ans. Son décès fera reparaître les manuscrits volés. Ancien journaliste à Libération, Jean-Pierre Thibaudat raconte au Monde comment, il y a une quizaine d’année, il a reçu les documents. « Il y a de nombreuses années, un lecteur de Libération m’a appelé en me disant qu’il souhaitait me remettre des documents. […] Ils étaient de la main de Louis-Ferdinand Céline. Il me les a remis en ne posant qu’une seule condition : ne pas les rendre publics avant la mort de Lucette Destouches, car, étant de gauche, il ne voulait pas “enrichir” la veuve de l’écrivain », explique-t-il. […] » (source)
Vous avez bien lu : ce homme de gauche (oui, la gauche qui se présentait comme défenseur de la veuve et l’orphelin) continuait à receler des biens volés par haine non seulement d’un homme – parce qu’il n’avait pas les mêmes idées – mais même de sa vieille veuve.
Quelle mentalité répugnante ont ces types de gauche, donneurs de leçon en plus.