On se souvient comment les technocrates bruxellois avaient pensé, de leurs bureaux, la fabrication du rosé à partir de vin blanc coupé de rouge. Désormais, les voilà qui s’attaquent à nos étiquettes de vins, tout disposés à sacrifier ce qui participait encore de l’exception française : ainsi la terminologie viticole française va être étendue aux vignobles américains ; les «château», «clos» et autres «cru» pourront être récupérés pour la commercialisation des vins américains. A lire ici .
On se rappelle aussi le rachat par les chinois, en Côte d’Or, d’un vignoble de 8 millions d’euros, au château de Gevrey-Chambertin. Le cas n’est pas isolé. Un phénomène qui se répand et qui, selon les experts, augurerait « une vague d’achats qui pourrait à l’avenir s’élargir à d’autres crus prestigieux« .
Décidément, même les produits du terroir les plus enracinés dans l’Histoire et dans la terre, et avec eux une partie de notre identité charnelle, sont menacés par la mondialisation…