Le président israélien, Shimon Peres, a inauguré jeudi à Moscou un « Musée juif et Centre de la tolérance » (sic) qui retrace l’histoire des Juifs en Russie de l’époque tsariste à aujourd’hui en passant par la période de l’« Holocauste ».
De son côté, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a lu une déclaration du président Vladimir Poutine dans laquelle celui-ci dit notamment que « toute tentative de réviser la contribution de notre pays à la victoire dans la Deuxième guerre mondiale, ou de négation de l’Holocauste, est non seulement un mensonge cynique mais un oubli de l’histoire ».
A la différence d’un Ahmadinejad et contrairement à certaines idées reçues dans la droite nationale française, Poutine, qui s’y connait en cynisme (soviétique), est non seulement un croyant, mais aussi à ses heures perdues un inquisiteur de la religion shoatique.
Alors qu’il était premier ministre, s’adressant le 16 février 2010 à Moscou à son homologue israélien Benjamin Netanyahu, Poutine avait déclaré: « nous avons récemment évoqué avec le Grand rabbin (de Russie) une possibilité de construire à Moscou un Musée du souvenir des victimes de l’Holocauste… Bien que ce soit une initiative privée, nous essayerons d’aider les organisateurs et les promoteurs de cette idée au niveau de l’Etat ».
Merci à Marcus