C’est officiel, il vient de l’avouer devant un juge, Théo Luhaka a menti lors du premier interrogatoire pour charger les flics.
Comme pour la grotesque affaire Léonarda, les Français peuvent remercier leur président de s’être aplati devant cette racaille notoire. Merci président !
Lors de sa première audition, Théo avait expliqué s’être fait « enfoncé » un « baton dans les fesses » par des policiers à Aulnay-sous-bois (Seine-Saint-Denis) en février dernier suite à un contrôle d’identité qui avait mal tourné. L’un d’eux aurait ainsi « écarté (son) caleçon sur le côté », pendant que le deuxième lui « tenait les jambes » et que le dernier le maintenait « légèrement incliné debout ». Mais comme le révèle Le Parisien dans son édition du 21 mars, le jeune homme a été mis face à ses contradictions lors d’une nouvelle audition.
La juge qui l’interrogeait a notamment mis en doute ses propos en s’appuyant sur les images de vidéosurveillance et sur les constatations faites sur le caleçon du garçon, retrouvé troué. « Comme je vous l’ai dit, la première audition, je n’étais pas en état », lui a répondu Théo, reconnaissant ne pas se souvenir des mots qu’il avait prononcés ce jour-là.
Un pantalon taille basse, qui « descend tout seul »
Interrogé également sur le jogging qu’il portait au moment des faits, le jeune homme a concédé que ce n’était pas forcément « volontaire » s’il descendait, même si selon lui, les policiers tiraient tout de même dessus lorsqu’ils l’ont « attrapé ».
La magistrate lui a fait remarquer que sur la vidéo, on le voit arriver en portant le vêtement large taille basse. « Si tu ne serres pas ton pantalon avec le cordon, logiquement, il descend tout seul. Et puis je prends mes pantalons en XL, ce n’est pas ma vraie taille », lui a-t-il indiqué.
Néanmoins, Théo continue de maintenir que la matraque a bien été enfoncée de manière volontaire. Une version que l’IGPN, la police des polices n’a pas retenu, qui explique dans son rapport que le geste « visait la cuisse pour faire plier la jambe de l’intéressé », et que donc sa « finalité », ainsi que « ses conséquences » n’étaient « pas intentionnelles ».