La présidente du Syndicat de la magistrature ose parler de « fantasme » concernant les juges politisés

La présidente actuelle du fameux Syndicat de la Magistrature, qui avait fait parler de lui il y a quelques années avec le scandale du « Mur des Cons », a fait un beau numéro de tartuffe, au micro complice de France info :

Pourtant, le même juge n’hésite pas à s’afficher publiquement, en faisant le salut communiste (un poing levé haineusement), lors d’un rassemblement gauchiste contre « l’extrême-droite » en 2024 :

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Judith Allenbach, tout à gauche

Et au même moment son syndicat n’hésitait pas lui-même à s’engager politiquement :

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Ces gens ont tous les culots…

Semi-échec pour la manifestation du RN face à la sanction judiciaire [tribune libre]

Peut être une image de Place d’Espagne, foule et texte qui dit ’Début du meeting RN à Paris la place Vauban ne fait pas le plein. Le parti pariait sur à 8000 militants. @TF1Info @LCI Mise àjour Miseàjourde16h15 de 16h15 さかいり mmarm 3:22 -6 avr. 2025 92,1kvues 3:22PM-6aw.2025-92.1kVues 92,1 vues’

Dimanche, le RN organisait un rassemblement place Vauban (Paris VIIe) pour dénoncer la décision judiciaire sanctionnant Marine Le Pen et un certain nombre d’élus et collaborateurs du RN.

En dépit de la mobilisation de militants et élus de province venus par dizaines de cars, on ne peut pas dire qu’il y avait grande foule. A peu près autant que les gauchistes réunis en réaction place de la République.

Il faut dire qu’avec Marine Le Pen à sa tête, le RN a renoncé à être un parti militant de masse : l’héritière de Jean-Marie Le Pen estimait que plus on voyait de militants, plus il y avait le risque de propos politiquement incorrects compromettant sa stratégie de « dédiabolisation ».
C’en fut donc fini des « BBR » grande réunion festive et pendant patriotique de la Fête de l’Humanité, qui faisait le bonheur des militants et sympathisants. Fini aussi le traditionnel défilé d’hommage à Jeanne d’Arc au mois de mai.

Il n’y eut plus non plus de manifestations de circonstance : ni pendant l’épisode glorieux et tragique des Gilets jaunes – finalement gangrené par l’extrême-gauche –, ni contre la tyrannie « sanitaire », ni contre l’invasion migratoire, ni à l’occasion des assassinats horribles de jeunes Français par des immigrés, etc.
Marine Le Pen a seulement participé ces dernières années à un défilé contre l’antisémitisme.
Le seul motif qui l’a finalement décidée à organiser une manifestation, ce sont ses déboires judiciaires…
Mais c’est visiblement insuffisant pour faire se déplacer des électeurs et des patriotes qui, pour ceux qui sont solidaires d’elle, n’ont nulle habitude de battre le pavé.

Henri Ménestrel

Jugement des élus du RN, inéligibilité de Marine Le Pen : sa responsabilité politique

Dans un jugement de 152 pages, le Tribunal correctionnel de Paris a reconnu Marine Le Pen coupable de détournement de fonds publics lundi 31 mars, dans le cadre du procès des assistants parlementaires européens du RN. L’ancienne présidente du parti a été condamnée à 4 ans de prison dont 2 ans fermes aménageables et à 5 ans d’inéligibilité, avec exécution provisoire dès le prononcé du jugement — c’est-à-dire avec application immédiate, en dépit de l’appel (qui devrait toutefois être jugé avant les prochaines élections présidentielles.

Ce qui est remarquable dans cette décision, ce sont certaines motivations écrites, telle celle (surlignée ci-dessous) qui affirme que le positionnement politique des accusés a pesé dans la balance !

Ahurissant : le jugement reconnaît avoir eu, pour la sévérité de la sanction, des motivations politiques !
Au moins, c’est officiel.

Le tribunal invoque par ailleurs de fumeuses notions, tel (souligné ci-dessous) le « trouble irréparable à l’ordre public démocratique » [sic].

Plus c’est fumeux, plus l’arbitraire est possible, évidemment.

Il y a deux choses à distinguer dans ce jugement : la reconnaissance de culpabilité, et la sanction.

Peu sont étonnés de la déclaration de culpabilité, mais davantage le sont de la sévérité de la sanction (inéligibilité avec effet immédiat pour Marine Le Pen).
D’accord, mais si l’on trouve ce genre de sanction délirante, il faudrait peut-être dénoncer la loi qui en est à l’origine, non ?

Or avec Marine Le Pen, ce fut le contraire. Ne comprenant pas que permettre au milieu judiciaire (à dominante rouge et maçonnique) de se mêler de la vie politique risquait de nuire à elle et aux patriotes, elle y fut favorable.

Lors d’un entretien sur Radio Classique et Public Sénat, le 5 avril 2013, elle répondait :

« J’ai entendu le président de la République dire que ce qu’il faudrait c’est rendre inéligible à vie ceux qui ont été condamnés pour corruption fiscale et fraude. J’étais parfaitement d’accord, c’était dans mon programme présidentiel », et d’ajouter : « Et pourquoi pas le reste, pourquoi pas pour favoritisme et pourquoi pas pour détournement de fonds publics ? »

Quant au président du RN, Jordan Bardella, interrogé en novembre 2024, il affirmait que « ne pas avoir de condamnation à son casier judiciaire » est indispensable pour être candidat de son parti…
C’est donc permettre aux journalistes de gauche et associations de répression antipatriotique de désigner aux tribunaux les candidats politiquement incorrectes, pour qu’elles soient ensuite condamnées en vertu de lois scélérates (Pleven-Fabius-Gayssot…), et enfin mises à l’écart par le RN.

Une telle stratégie revient à se livrer intégralement à l’ennemi.
Mais déjà la direction du RN avait donné le ton pendant la dernière campagne des législatives : à chaque fois que les médias hostiles pointaient du doigt un candidat trop « brut de décoffrage », ou politiquement incorrect, ou maladroit, les instances du parti le mettaient impitoyablement sur la touche.

Pendant ce temps, la gauche défendaient les siens vaille que vaille : même la gauche molle défendait les radicaux les plus violents (tel l’antifa Raphael Arnault).
Macron, déjà, avait revendiqué « l’amateurisme » de ses candidats quand ils étaient mis sous les projecteurs défavorablement.
Mais la stratégie de « dédiabolisation » (c’est-à-dire de plaire aux gros médias) du RN est une pente sans fin…

François Bayrou avoue qu’il y a au moins 9 millions de musulmans en France

Les médias (ici RMC) rapportent :

Après avoir soutenu la proposition de loi sur le port du voile dans les compétitions sportives, François Bayrou n’y serait désormais plus favorable. C’est en tout cas le sens des propos tenus ce mardi par le Premier ministre.

La ligne de François Bayrou a visiblement évolué. Le Premier ministre était interrogé ce mardi par la droite sur la proposition de loi déjà votée au sénat pour généraliser l’interdiction du port de signes religieux à toutes les compétitions sportives.

Ce pasasge nous intéresse particulièrement :

Patrick Mignola, le ministre en charge des relations avec le parlement, a indiqué ne pas voir comment cette proposition de loi pouvait rentrer dans l’agenda de l’Assemblée nationale. Ce à quoi Bayrou a répondu: « Il ne faut pas stigmatiser nos 9 millions de compatriotes musulmans. » […]

Alors qu’il est interdit en France d’obtenir des statistiques sur l’ampleur de la tentative de remplacement de la population autochtone, le Premier ministre vient de faire un bel aveu.

En bonne logique, quand il parle de « compatriotes » [sic], cela signifie qu’il ne compte pas ceux qui sont formellement étrangers et en règle, ni les clandestins.

On doit avoir entre 12 et 15 millions d’adeptes de l’islam en France, pour un total de 18 à 20 millions de non Européens…
Données auxquelles il faut ajouter le taux de métissage actuellement important (après des décennies d’intense promotion médiatique et publicitaire)…
Le peuple autochtone de la France est plus que jamais menacé de disparition.

Premier dimanche de la Passion – textes et commentaire

Nous vous proposons une présentation des textes liturgiques propres à ce dimanche (rite catholique traditionnel), avec commentaire.

Jésus affirme sa divinité face aux Juifs : « avant qu’Abraham fût créé, je suis »

« Rien n’est saisissant, dans la liturgie du Temps de la Passion, comme le contraste où l’Église nous montre le Christ, d’une part, dans sa butte à la haine croissante de ses adversaires, d’autre part, dans sa grandeur divine, maître des événements et réalisant notre rédemption.
L’évangile de ce dimanche le fait bien voir. L’épître également ; au seuil de ces grandes semaines, elle nous montre en Jésus non seulement la victime sans tache du sacrifice qui se prépare, mais aussi le grand prêtre de la nouvelle alliance ; porteur de son propre sang, il pénètre dans le ciel en Rédempteur triomphant. »

Dom G. Lefebvre

 

COMMENTAIRE DE DOM GUÉRANGER
(dans l’Année liturgiquedisponible ici avec ses autres livres) :

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C’était un 3 avril…

1312 : pressé par Philippe le Bel, Clément V, par la bulle Vox in excelsis, prononce la dissolution du fameux et puissant ordre du Temple, qui avait été créé en 1119 à Jérusalem.

1732 : à Paris, la plus ancienne loge maçonnique française connue, Au Louis d’argent, reçoit ses lettres patentes de Londres. Elle se réunissait en fait depuis le 12 juin 1725 dans un restaurant tenu par un Anglais.

Résultat de recherche d'images pour "jesse james"1882 : mort de Jesse James, célèbre hors-la-loi américain, qui fut en réalité un guérillero sudiste. Il est assassiné par un membre de son gang. Alain Sanders lui a consacré une biographie.

1962 : à Alger, attaque par l’OAS de la clinique du Beau-Fraisier, repaire des terroristes du FLN : 9 morts, 30 blessés. C’est aussi l’occasion de voir à l’œuvre l’une des premières grandes opérations de manipulation médiatique…

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Franc-maçonnerie : quand un grand maître français affirme prier Lucifer

Ce que nous rapporte le Centre d’études sur la franc-maçonnerie est énorme mais bien vrai.

Catherine Lyautey a été, de 2021 à 2024, la dirigeante (« Grande Maîtresse » – sic) de la Grande Loge féminine de France, principale obédience strictement féminine, du style Grand Orient de France (c’est-à-dire particulièrement laïciste).

Voici ce qu’elle a publié sur sa page facebook (message visible ici) :

Capture d’écran de la page facebook de Catherine Lyautey (soulignement par nos soins)

Rennes : un individu condamné 24 fois accusé des viol et meurtre brutal d’une femme de 73 ans à son domicile

Un cas particulièrement symptomatique de l’incapacité du Régime à assurer la sécurité des Français.

Comment ce type, accumulant 24 condamnations à 40 ans (sans compter les fois où il  a échappé aux griffes de la justice donc), peut-il être en liberté ? Et comment, s’il est immigré, peut-il encore avoir la nationalité française s’il l’a, et être présent sur le sol français ?!

Le 26 mars dernier, les services de secours sont appelés pour porter assistance à une résidente victime d’une agression «extrêmement violente», relate le procureur de la République de Rennes, Frédéric Teillet. Sur place, ils découvrent la victime, âgée de 73 ans, inconsciente, en arrêt cardio-respiratoire, «le visage tuméfié et couvert de sang en raison de multiples traumatismes». Son corps n’est alors vêtu plus que d’un soutien-gorge et d’un pull.

Une enquête «pour meurtre précédé ou suivi d’un crime, en l’occurrence le viol», est alors ouverte. […] L’enquête porte aussi pour des faits de vol, puisqu’une «boîte à bijoux de la victime a été retrouvée dans un jardin mitoyen». […]

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C’était un… 2 avril :

742 : naissance du fils aîné de Pépin le Bref, roi des Francs, et de Berthe au grand pied : il deviendra Charlemagne.

Statue de Sylvestre II, à Aurillac, œuvre de David d’Angers.

999 : Gerbert d’Aurillac, ancien archevêque de Reims et de Ravennes, succède à Jean XVI et devient Sylvestre II, le « pape de l’an mil ». Premier pape français, pénétré de l’esprit clunisien, il voulut unir la chrétienté face au péril islamique et fut le premier à lancer un appel à délivrer Jérusalem. D’une extrême culture, mathématicien auteur de plusieurs traités (et introducteur en Europe du système de numération décimale et peut-être du zéro), philosophe, il fut regardé comme le plus grand savant de son temps et suscita diverses légendes.

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Messe du 4e dimanche de Carême – textes et commentaire

Nous vous proposons une présentation des textes liturgiques propres à ce dimanche (rite catholique traditionnel), avec commentaire.

La multiplication des pains.

« « Laetare ». C’est la joie de l’étape, au milieu du Carême ; anticipation de celle de Pâques qui doit jaillir de la croix. Dans l’épître, en un langage allégorique où Agar figure la Synagogue et Sara l’Eglise, Saint Paul donne d’un récit célèbre de la Genèse une interprétation qui montre que dans l’ordre du salut tout repose sur le don de Dieu, la « promesse ». Les héritiers de cette promesse, ce sont ceux qui croient au Christ, qui en est l’accomplissement. L’Evangile est celui de la multiplication des pains, symbole de l’eucharistie, qui est par excellence le sacrement pascal promis aux baptisés.
La joie de l’Eglise est grande de posséder ces richesses, de les voir sans cesse se renouveler en elle et de pouvoir les communiquer. C’est dans cette pensée que, tendue vers Pâques, à mi-route du Carême, elle nous convie à respirer au souffle bienfaisant de la grâce (coll.).
»

Dom G. Lefebvre

 

INTRODUCTION puis COMMENTAIRE de DOM GUÉRANGER
(dans l’Année liturgiquedisponible ici avec ses autres livres) :

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C’était un 26 mars… 1962 : le massacre de la rue d’Isly

Le 26 mars 1962, un traquenard diabolique ourdi par le pouvoir gaulliste et ses complices à Alger permettait d’enfermer dans une nasse les patriotes algérois venus défiler pacifiquement derrière les drapeaux français, pour protester contre le terrible blocus du quartier de Bab-el-Oued, assiégé par la Gendarmerie mobile.

Le préfet Vitalis-Cros fit appel à l’armée pour bloquer le passage de la foule. C’est le 4e Regiment de Tirailleurs Algériens ( arabes ou berbères, qui n’avaient jamais assuré l’ordre en ville, revenus harassés après plusieurs jours de marche), qui est désigné malgré la mise en garde de son commandement prévenant que ces soldats ne sont pas préparés à une confrontation urbaine.

Ils étaient trois mille civils non armés à défiler vers le quartier de Bab el Oued, et se retrouvèrent donc face à un barrage militaire.

A 14h45, un lieutenant des tirailleurs vient les prévenir, ou plutôt les supplier :
« dispersez-vous, nous avons ordre de tirer ».

Quelques minutes après, les armes automatiques crépitent vers la foule.
Une centaine de Français, hommes, femmes, enfants, furent abattus (certains achevés à terre) et plusieurs centaines furent blessés par les balles françaises. Ils sont tombés victimes de la haine gaulliste.

Ce que les Soviétiques n’ont pas osé à Budapest fin octobre 1956, les criminels gaullistes l’ont réalisé : faire tirer sur les habitants, sur les civils. Des officiers et des soldats portant l’uniforme de l’armée française ont tiré, pour réduire au silence en les tuant, des Algérois français qui voulaient rester français. Crime ineffaçable et qui souille à jamais notre armée et notre nation.

Le gouvernement n’a jamais présenté d’excuses.

Plus de détails sur ce site notamment.

C’était un 25 mars…

1351 : à Ploërmel, en pleine Guerre de succession de Bretagne, un grand tournoi est organisé afin d’éviter une guerre générale : c’est le « combat des Trente ».
Face à face, trente chevaliers anglo-bretons, partisans du duc Jean de Montfort, et trente franco-bretons qui apportent leur soutien à Charles de Blois.
La victoire reviendra au parti français et Charles de Blois prendra le duché de Bretagne. Récit de la bataille en fin d’article.

1847 : naissance, à Nantes, du colonel Georges de Villebois-Mareuil, officier nationaliste, cofondateur de l’Action française, engagé volontaire dans l’armée bœr en 1899, et assassiné dans une embuscade par les Anglais en 1900, après avoir été trahi par son guide.
De nombreuses rues ou places en Bretagne (et l’une à Paris) portent encore son nom.

1914 : à Maillane, mort du poète provençal, Frédéric Mistral, auteur de Mireille, fondateur du Félibrige, prix Nobel de littérature en 1904. Son disciple et ami Charles Maurras écrit dans l’Action française :
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Messe du 3e dimanche de Carême – textes et commentaire

Nous vous proposons une présentation des textes liturgiques propres à ce dimanche (rite catholique traditionnel), avec commentaire.

« La sainte Église, qui, au premier Dimanche de Carême, nous a proposé la tentation de Jésus-Christ au désert pour sujet de nos méditations, afin de nous éclairer sur la nature de nos propres tentations, et sur la manière dont nous en devons triompher, nous fait lire aujourd’hui un passage de l’Évangile de saint Luc, dont la doctrine est destinée à compléter notre instruction sur la puissance et les manœuvres de nos ennemis invisibles. Durant le Carême, le chrétien doit réparer le passé et assurer l’avenir ; il ne pourrait se rendre compte du premier, ni défendre efficacement le second, s’il n’avait des idées saines sur la nature des périls auxquels il a succombé, et sur ceux qui le menacent encore.  »

Dom Guéranger

INTRODUCTION puis COMMENTAIRE de DOM GUÉRANGER
(dans l’Année liturgiquedisponible ici avec ses autres livres) :

« […] Nous serions assurément les plus aveugles et les plus malheureux des hommes, si, environnés comme nous le sommes d’ennemis acharnés à notre perte et très supérieurs à nous en force et en adresse, nous en étions venus à ne pas songer souvent à leur existence, peut-être même à n’y réfléchir jamais. Tel est cependant l’état dans lequel vivent un nombre immense de chrétiens de nos jours : tant « les vérités sont diminuées parmi les enfants des hommes ». Cet état d’insouciance et d’oubli sur un objet que les saintes Écritures nous rappellent à chaque page, est tellement répandu, qu’il n’est pas rare de rencontrer des personnes aux yeux desquelles l’action continue des démons autour de nous n’est rien autre chose qu’une croyance gothique et populaire qui n’appartient point aux dogmes de la religion. Tout ce qu’en racontent l’histoire de l’Église et la vie des Saints est pour eux comme s’il n’existait pas. Pour eux, Satan semble n’être qu’une pure abstraction sous laquelle on aurait personnifié le mal.

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C’était un 22 mars : la lettre de sainte Jeanne d’Arc aux Anglais

« Je suis ici envoyée de par Dieu, le Roi du ciel, pour vous bouter hors de toute la France »

La petite bergère écoutant sainte Catherine, sainte Marguerite et l’archange saint Michel lui donnant mission.

Nous sommes en 1429, et, avant d’entamer sa campagne militaire, la jeune Lorraine écrit ces lignes puissantes et visionnaires…
Sainte Jeanne d’Arc, du haut du Ciel, sauvez à nouveau la France !

« Jesus Maria,

Roi d’Angleterre et vous duc de Bedford, qui vous dites régent du royaume de France, vous Guillaume de La Pole, comte de Suffolk, Jean sire de Talbot et vous Thomas sire de Scales, qui vous dites lieutenants du dit duc de Bedford, faites raison au Roi du ciel, rendez à la Pucelle qui est envoyée ici par Dieu, le Roi du ciel, les clés de toutes les bonnes villes que vous avez prises et violées en France. Elle est ici venue de par Dieu pour réclamer le sang royal. Elle est toute prête à faire la paix, si vous voulez lui faire raison, en abandonnant la France et payant pour ce que vous l’avez tenue.
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C’était un 21 mars…

1793 : la Convention adopte un décret de surveillance des étrangers, qui – s’il n’était bien sûr pas pris dans une bonne perspective à l’époque – pourrait être source d’inspiration aujourd’hui…
Ce texte prévoyait la création dans chaque commune, d’un comité de 12 citoyens chargés de surveiller les allées et venues des étrangers et d’ordonner éventuellement leur expulsion. Il stipulait que les étrangers en situation irrégulière, qui refuseront d’être expulsés, seront punis de 10 ans de détention et que « tout étranger saisi dans une émeute » sera exécuté.

L’arrestation du duc d’Enghien

1804 : enlevé à Ettenheim et ramené à Paris, le fils unique du dernier prince de Condé et espoir des royalistes, Antoine Henri de Bourbon, est fusillé dans les fossés de Vincennes à l’âge de 31 ans.
Dès 1789, quelques jours après la prise de la Bastille et devant les troubles révolutionnaires, il avait, à l’âge de 17 ans, rejoint l’Armée des « émigrés » qui se formait outre-Rhin sous le commandement de son grand-père, le prince de Condé et de son père, le duc de Bourbon, pour rétablir la royauté.
En 1804, l’Europe est apaisée mais Napoléon veut assoir son pouvoir et craint les royalistes : il décide donc de cet assassinat politique, qui scandalise l’Europe entière et fait basculer Chateaubriand dans l’opposition à l’« Usurpateur ».

1886 : naissance à Paris, du journaliste, écrivain et critique royaliste Henri Massis. Il fut rédacteur en chef de la Revue universelle, de sa fondation à la mort de Jacques Bainville en 1936. Académicien, il fut épuré pour fidélité au maréchal Philippe Pétain. Il signa de nombreux ouvrages, dont Défense de l’Occident (1927), Barrès et nous (1962), Le souvenir de Robert Brasillach (1963), etc. On peut se procurer ici plusieurs de ses livres.

1899 : Continuer la lecture de « C’était un 21 mars… »