Un peu de culture avec cet article tiré de Metamag : il nous parle de certains de nos « congénères », à une époque où les Blancs, non seulement n’étaient pas menacés de disparition en Europe, mais habitaient des espaces très lointains.
« La civilisation perdue de Mohenjo Daro
On désigne généralement sous l’appellation d’« anciens européens » les populations et civilisations ayant précédé les Indo–Européens (en gros, nos ancêtres), sur leur espace d’expansion (en gros encore, à partir du 5ème millénaire avant notre ère). On pense donc à des cultures comparables à celle des Crétois, pour simplifier.
On sait maintenant que cette civilisation était diverse et étendue. On a les preuves de sa présence dans le Nord du sous-continent indien.
Ces « Méditerranéens blancs», selon la définition nord-américaine peu employée en Europe pour des raisons idéologiques et de mauvaise conscience, ont créé, d’après des fouilles récentes prolongeant celles des années 1920, la première civilisation connue de l’Indus. Elle se situait, sur des territoires aujourd’hui en partie afgho- pakistanais. Ce même espace sera ensuite conquis par les migrations indo-européennes, puis par Alexandre le Grand. De là à dire que les Talibans sont nos lointains cousins !
Deux agglomérations essentielles révèlent l’importance de ces civilisations déjà urbanisées. Il y a, bien sûr, Harappa, mais surtout le centre de Mohenjo Daro.
vue générale de Mohenjo
Harappa était un port sur la rivière Ravi, relié par voie d’eau aux autres cités de la civilisation de l’Indus. A l’ouest, se dressait une vaste citadelle (420 m du nord au sud et 196 m d’est en ouest) protégée par un mur de 14 m de largeur à la base, et d’une hauteur à peu près égale. Une seconde enceinte protégeait la première des inondations.
Les fortifications consistaient en des tours disposées à intervalles réguliers et une succession de rampes conduisait à la citadelle. Tous les bâtiments étaient construits en brique cuite, liée par un mortier d’argile ou de plâtre. La vie quotidienne devait y être identique à celle de Mohenjo Daro. Le site d’Harappa, découvert fortuitement lors de la construction d’une voie ferrée, est d’ailleurs contemporain de celui de Mohenjo Daro, remontant à -2500 av. J.-C
Les immenses ruines de la cité de Mohenjo Daro, sont situées dans l’actuel Pakistan, province de Sind, à quelque 400 km au nord de Karachi. Le nom signifie le “tumulus des morts”. C’est le plus célèbre site de la civilisation de l’Indus. La ville se développa de -2500 à -1700 av. J.-C., puis fut abandonnée vers -1500. Lors de son apogée, il y aurait eu plus de 40.000 habitants ; chiffre colossal pour l’époque.
Les archéologues furent frappés par le degré de standardisation dans la construction: les briques utilisées étaient toutes de dimensions rigoureusement égales ; les systèmes de drainage et d’évacuation des eaux d’égouts étaient normalisés ; les maisons d’habitation étaient généralement de même modèle et de même taille, à l’exception de quelques constructions particulières, probablement des édifices publics.
Destruction par le feu ou submersion démographique
Cette civilisation demeure très mystérieuse, le barrage du déchiffrement de l’écriture employée sur les sceaux n’ayant toujours pas été levé pour la mieux comprendre.
La civilisation de l’Indus (-3500 à -1500 av. J.-C.) étendait son influence à l’Est, jusqu’à la région de Delhi, à l’Ouest se reliait, par un réseau commercial, à la Mésopotamie et notamment Sumer, c’est dire. Les sites importants étaient des pôles commerciaux, implantés le long des rivières ou près des côtes. La caractéristique principale de la civilisation de l’Indus est l’importance du phénomène urbain : près de 400 villes recensées le long des rives de l’Indus, d’où le nom donné à cette civilisation.
Selon la thèse la plus communément admise sur sa disparition, la civilisation de l’Indus fut détruite vers -1500 av. J.-C. par les invasions aryennes. A l’appui de cette hypothèse, les archéologues ont observés que les ruines urbaines présentent une fine couche de cendre, dans les niveaux supérieurs, ainsi que des groupes de squelettes entassés dans les rues.
Les quelques armes de cuivre (haches, épées), retrouvées sur place, n’apparaissent que dans les niveaux supérieurs. Elles sont étrangères à cette civilisation et similaires à celles découvertes en Mésopotamie, associées à l’invasion des Hyksos, et à celles trouvées en Europe et en Asie pour la même période historique.
Une deuxième hypothèse attribue le déclin de Mohenjo-Daro aux inondations dont la ville fut, de plus en plus souvent et de plus en plus longtemps, victime. Elles paralysèrent petit à petit son activité. Progressivement, une partie de la population aurait quitté la ville, pour aller fonder Harappa et se fondre dans les populations environnantes.
Cette thèse est liée également à celle d’un affaiblissement de l’identité de la civilisation de l’Indus, par un très fort métissage avec les autres populations de la région, d’origines ethniques différentes et bien plus nombreuses.
Changements climatiques, perte d’identité ethnique et invasions brutales sont certainement liées pour expliquer la disparition de Mohenjo Daro, civilisation européenne perdue des Indes. »
Tout simplement fascinant. Le dernier paragraphe de cet article me rappel une phrase d’un de mes professeurs d’histoire: « L’Histoire n’est qu’un éternel recommencement ».
Maintenant que le Pakistan est devenu terre d’islam les hommes de biens(Socrate « la démocratie ») regardant leur glorieux passé paien face à leur triste présent musulman comprendront mieux le mot civilisation…
Je suis d’accord avec Cédric. Absolument fascinant.
les indo-européens, une invention de ces sacrés britishs qui ont vu dans l’astuce la justification méta-historique, comme on disait au grece, de leur retour en Inde