Le scandale éclate à la Chambre : depuis 1901, un proche collaborateur du général André (ministre de la Guerre) soumettait toutes les nominations d’officier à l’approbation du Grand Orient, la plus importante obédience maçonnique.
Les membres de cette puissante secte établissaient des fiches sur tous les officiers possibles (les classant « républicains » ou « cléricaux » notamment) avant de les remonter au ministère de la Guerre.
Le député Jean Guyot de Villeneuve en donne les preuves à la tribune.
Le 15 novembre, André, que le député nationaliste Syveton avait giflé en plein hémicycle, démissionne.
En janvier 1905, le gouvernement Combes finit par tomber sous la pression du scandale.
Ne doutons pas qu’aujourd’hui encore, le haut de l’armée soit contrôlé et verrouillé par la Franc-Maçonnerie…
C’est notoire pour la gendarmerie.