Le deuxième tour des élections municipales a confirmé la déroute de la gauche, due au rejet massif de Hollande et du gouvernement socialiste – qui ne satisfont personne.
Cela se traduit par de larges progrès de l’UMP, qui prend ou reprend nombre de municipalités.
Le FN (ou « Rassemblement bleu marine » plutôt) en profite aussi, et connait une progression notable (revenant aux environs des résultats de 1995), gagnant dix mairies : Fréjus, Hayange, Cogolin, Beaucaire, Villers Cotterets, Le Luc, Le Pontet, Hénin Beaumont, Marseille (7e sect.), Mantes-la-ville.
Ajoutons-leur la mairie de Béziers conquise par le journaliste Robert Ménard (soutenu par le FN) ainsi que les villes d’Orange et de Bollène, où Jacques Bompard et son épouse ont été réélus sans difficultés, et Camaret sur Aigues (Philippe de Beauregard, proche de M. Bompard).
Déconvenue en revanche pour les ténors marinistes Louis Aliot (Perpignan), Gilbert Collard (Saint Gilles, dans le Gard) et Florian Philippot (Forbach), nettement battus en dépit d’un premier tour prometteur.
Le taux d’abstention est remarquable : ce record historique confirme le divorce croissant entre le peuple et le système politique.
PS : bien que ce soit en faveur de la fausse droite, on ne peut que se réjouir de la mise à la porte de maires socialistes de grandes villes tels que Pierre Cohen (Toulouse), qui voulait « éradiquer » « tout ce qui est nationaliste »« par le rapport de force physique ».