Devant l’ampleur du scandale, nous sommes en droit d’attendre de nos responsables politiques et de la caste journalistique, des condamnations au moins aussi énergiques que lors des (supposées) intrusions russes dans les élections présidentielles françaises.
Le Figaro publie une enquête détonante dans laquelle ont apprend que la Chine a mené une campagne d’espionnage sans précédent sur notre sol.
Haute administration, sociétés cotées ou stratégiques… Selon nos informations, plus de 4000 cadres et employés ont été «harponnés» via les réseaux sociaux professionnels.
Julie*, 37 ans, cadre contractuelle dans une direction du ministère de l’Économie, est contactée via le célèbre réseau social professionnel LinkedIn par Shawn. Ce jeune cadre asiatique est très bien de sa personne. Son profil dit qu’il travaille pour le compte de Global Views Strategic Consulting, un cabinet de chasseurs de têtes. Couverte d’éloges et appâtée par une alléchante offre de collaboration, Julie accepte une première rencontre en Chine avec son énigmatique correspondant, avant de le suivre ensuite dans une destination touristique paradisiaque d’Asie du Sud-Est pour «travailler». Là, après un premier entretien de deux heures, ils passent le reste des quatre jours à faire de la plongée sous-marine et à visiter de petites îles perdues. Loin de la grisaille de Bercy, la jeune fonctionnaire est tombée sous emprise.