Ce jeudi, dans un saint des saints de la police française, la préfecture de police de Paris (dans les bureaux de la DRPP, anciennement les « Renseignements généraux »), un individu a tué trois policiers et un agent de l’administration (trois hommes et une femme) et blessé très grièvement une cinquième personne avant d’être abattu dans la cour.
Jamais la préfecture n’avait connu une telle tuerie.
Le Figaro relate :
« Alors que certains de ses collègues s’apprêtent à sortir pour une pause déjeuner, Mickaël, agent administratif (catégorie C) en charge de l’informatique au département technique, change radicalement d’attitude pour un motif qui reste obscur. Âgé de 45 ans, né à Fort-de-France et affichant seize ans d’ancienneté dans la «boîte», l’homme, par ailleurs présenté selon les sources comme «sourd et muet» et «porteur d’un léger handicap», est pris d’un «coup de folie». Armé d’un long couteau en céramique, indétectable par les portiques de sécurité, il entame un parcours meurtrier dans un temps record. D’abord, il poignarde tour à tour, à l’étage, trois policiers de la Direction du renseignement qui étaient dans deux bureaux distincts. Parmi eux figurerait sa supérieure hiérarchique directe. Puis, dévalant les escaliers, il agresse deux femmes toujours à l’aide de son arme blanche. La première, affectée comme agent administratif à la Direction de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne (DSPAP), est tuée tandis que sa collègue, issue des ressources humaines, est grièvement blessée à l’épaule. »
C’est étonnant de parler de « coup de folie » soudain alors que le type a prémédité son acte, puisqu’il a apporté un couteau indétectable (avec une lame de 30 cm tout de même)…
Sortant dans la cour des bâtiments, « le tueur a manifestement refusé d’obtempérer: il est abattu d’une balle dans la tête. «J’étais dans l’aile où il y a plutôt des bureaux et l’escalier qui monte chez le préfet. J’ai entendu un tir. J’ai compris que c’était à l’intérieur, a témoigné Emery Siamandi, interprète présent au moment de l’attaque. Quelques instants après, j’ai vu des policières qui pleuraient. Elles étaient en panique. Au départ, j’ai pensé que c’était peut-être un policier qui s’était suicidé. Ça courait partout, ça pleurait partout. »
Les femmes dans la police…
Une absurdité contre-nature (qui mène à de graves scandales, voir ici).
Quand le prénom du tueur, « Michael », a commencé à circuler, certains journalistes (et blogueurs « dissidents ») ont eu du mal à cacher leur joie : c’était un salaud de Français, l’immigration et l’islam n’allaient pas être pointés du doigt par les méchants.
Les médias ont martelé son nom, trop contents qu’il soit d’apparence française, et précisant que la « piste islamiste n’était à ce stade pas privilégiée » et évoquant durant les premières heures une querelle amoureuse :
Manque de chance, on apprit plus tard que l’individu, Michael Harpon, était un Antillais marié à une Arabe et converti à l’islam quelques années plus tôt !
C’était bien sûr certainement une coïncidence… mais en tout cas de nombreux messages « antiracistes » ont été effacés rapidement dans la soirée…
Maintenant la piste terroriste est privilégiée et l’engagement islamiste du meurtrier avéré.
Notons donc qu’au cœur des services d’espionnage de la population, un tel individu avait accès (en tant qu’informaticien) aux fichiers établis sans cesse et massivement sur les Français (ou prétendus tels), à juste titre ou parce qu’ils sont patriotes…
Le recrutement orienté vers la diversité que la police nationale mène (et le cosmopolitisme imposé partout par les « élites ») va la mener à une situation très compliquée…