Alexis Carrel fut l’un des plus grands savants de la première moitié du XXe siècle : pionnier de la chirurgie vasculaire, il obtint en 1912 le prix Nobel de physiologie ou médecine « en reconnaissance de ses travaux sur la suture vasculaire et la transplantation de cellules sanguines et d’organes », devenant à l’époque à la fois le plus jeune lauréat et le premier scientifique récompensé pour ses travaux hors de son propre pays.
Converti au catholicisme, il fut un défenseur de l’écologie et de l’ordre social.
Il s’est fait mondialement connaître par la publication de L’Homme, cet inconnu (disponible ici) en 1935.
Moins connues mais au moins aussi intéressantes, ses Réflexions sur la conduite de la vie.
Aucun représentant officiel n’assista à ses obsèques, le dr Carrel ayant eu le tort de travailler de concert avec l’Etat français du maréchal Pétain.
Petit à petit les rues et collèges Alexis Carrel sont débaptisées…