Accompagnés, comme il se doit de « mourchidate » (chargés de la prédication et l’orientation).
Leurs tâche? Se rapprocher des familles algériennes vivant en France et contribuer à la sauvegarde de leur cohésion. Quelle cohésion? Au sein du noyau familial, ou entre membres d’une même communauté se revendiquant d’un autre pays et d’une autre religion?
« Vous vous devez d’être les dignes représentants de votre pays et de votre religion » a annoncé le ministre algérien des Affaires religieuses Bouabdallah Ghlamallah. Le Figaro indique:
Ces responsables religieux ont pour tâche de promouvoir les idées et visions de l’Algérie en matière de religion, avec la mise en évidence de notions telles que la tolérance et la lutte contre l’extrémisme, a précisé le ministre.
L’intention est donc clairement annoncée: il s’agit d’une reconquête culturelle des immigrés Algériens. Le même État finançant le PIR, le Parti des Indigènes de la République, ces éléments corroborent l’analyse livrée lors de la conférence de Contre-Info au congrès nationaliste: l’État se dépolitise tandis que les États d’émigration à destination de la France tissent des liens culturels et d’influence avec les immigrés.
François Bon