La semaine dernière, l’association « Kiosque Infos Sida » distribuait des tracts à l’Université Paris III-Sorbonne-Nouvelle intitulés « Tu suces ? ». A destination des étudiants, cette campagne s’inscrivait dans la semaine de prévention du VIH…
Un combat que l’association porte fièrement et qui lui permet de récolter de grasses suventions publiques mais dans les faits c’est une dépravation sexuelle sans limite qui est encouragée (et accessoirement des comportements qui augmentent les risques de VIH d’ailleurs…)
Avec les brochures distribuées, on se rend compte qu’il s’agit tout bonnement de faire la promotion d’une sexualité sans fin ni limite (entre « hommes qui aiment les hommes ») sous couvert d’encadrement des pratiques à risques.
La semaine dernière, l’association distribuait des tracts sur le campus de l’Université, une série de trois dépliants difficilement classable dans le matériel de prévention des MST.
[attention, images pour public averti, et nous ne mettons pas le pire]
Sur chacun de ces tracts, on peut lire, en bas à droite, « réalisé avec le soutien de l’Inpes ».
L’Inpes, Institut national de prévention et d’éducation pour la santé, est un établissement public administratif, en clair une administration, financée par le ministère de la Santé et l’Assurance-maladie. Son budget, 95 millions d’euros en 2013, lui permet de subventionner à hauteur d’une dizaine de millions d’euros par an des associations comme le Kiosque.
Ce dernier, en 2013, a reçu 76 775 euros de l’Inpes, comme vous pouvez le découvrir à la page 122 de ce document en ligne.
Par contre, niveau cotisations des adhérents, la récolte est maigre. La même année, le Kiosque a reçu seulement 30 euros en cotisations, comme vous pouvez le découvrir à la page 10 du rapport du commissaire aux comptes paru dans le Journal Officiel.
En plus de celles de l’Inpes, d’autres subventions de la Caisse primaire d’assurance-maladie (CPAM) et de la Mairie de Paris sont mentionnées. (Les comptes pour les années précédentes peuvent être consultés en cliquant ici).
Comme vous avez pu le voir ci-dessus, la justification donnée par l’administration à l’addiction du Kiosque à l’argent public est le « soutien à des actions de prévention et de formation ».
Pour le Kiosque, cela consiste en des interventions dans les établissements scolaires et universitaires. Pour rendre cela acceptable, le Kiosque a ajouté la lutte contre les addictions aux drogues à ses compétences, mais une étude systématique du site de l’association montre que ce n’est pas le « cœur de métier » du Kiosque.
L’une des interventions en milieu scolaire avait d’ailleurs trait à la « recherche dans sa construction ou de son identité sexuelle ». Quel rapport avec la toxicomanie ? On pourrait même avancer que le Kiosque est mal placé pour parler de lutte contre les addictions quand on voit son entrain à encourager les addictions sexuelles des jeunes « hommes qui aiment les hommes »…