Les événements survenus en Tunisie sont assez explicites pour permettre à l’équipe de transition d’en tirer des conclusions immédiates. Six mois après la révolution qui a chassé l’ex-président Zine El Abidine Ben Ali, les partis politiques ont fleuri en Tunisie, pour atteindre quasiment la centaine. Aujourd’hui, un projet de décret-loi crucial sur l’organisation des partis politiques en Tunisie, interdisant notamment toute forme de financement étranger, doit être examiné par la Haute instance chargée des réformes. Cette institution, chargée de piloter les réformes politiques comprend les représentants d’une douzaine de partis, d’organisations syndicales et de défense des droits de l’homme, de juristes. Elle prépare et adopte des projets de lois qui sont ensuite soumis au président de la République par intérim, Foued Mebazaa.
Cela fait plusieurs semaines que ce décret-loi consacre notamment l’interdiction formelle de financement direct ou indirect provenant de l’étranger, sous peine de sanctions pénales. C’est du moins ce qu’affirme Samir Rabhi, porte-parole de la Haute instance. Il interdit également les aides ou dons d’entités morales, à l’exception du financement de l’Etat, et prévoit le plafonnement des dons de personnes privées. Ce plafonnement avait initialement été fixé à 10.000 dinars (environ 5000 euros) par an, mais il doit encore être discuté, a précisé M. Rabhi, ajoutant que les débats au sein de la Haute instance étaient houleux.
Il fallait s’y attendre, les grandes formations historiques, tels le PDP (parti démocrate progressiste) et Ennahda, le mouvement islamiste légalisé après la révolution, contestent le projet qui risque, selon des commentateurs, de réduire leurs marges de manœuvre conséquente. Il va de soi que selon notre grille de lecture qui tient compte du plan Pike, le parti islamiste Ennahda a toutes les raisons d’être soupçonné de bénéficier de financements étrangers. Ses responsables prétendent être prêts à rendre des comptes, mais, fin juin 2011, ils ont claqué la porte de la Haute instance, contestant notamment la légitimité de cette institution.
Ghazi Gherairi, membre de la Haute instance, lors d’une conférence débat à Tunis, a été assez clair : « Si nous laissons le jeu de l’argent non régulé aujourd’hui, le processus démocratique sera faussé. Il faut mettre en place des règles préalables qui assurent la transparence et la traçabilité du financement des partis avant les élections d’octobre ».
Ces mesures pourront-elles suffire à protéger la Tunisie du plan concocté par les pontifes du mondialisme en Afrique du Nord ? On a toutes les raisons d’en douter… Si le dirigeant tunisien Zine El Abidine Ben Ali a été écarté après de bons et loyaux services envers la CIA, on ne lui a pas pardonné le projet commun nourri avec DSK et celui d’instaurer le système de banque islamique contre le système d’usure si rentable pour le cartel bancaire. Rappelons que l’une des premières décisions prises par les rebelles libyens arrivés à Benghazi fut de créer une NOUVELLE BANQUE CENTRALE favorable au cartel bancaire. A bon entendeur…
Source :LIESI
Il y a confusion en fin de texte entre la Tunisie et la Libye, entre Kadhafi et Ben Ali.
Absolument pas, relisez la phrase, c’est un rappel : « Rappelons que l’une des premières décisions prises par les rebelles libyens arrivés à Benghazi fut de créer une NOUVELLE BANQUE CENTRALE favorable au cartel bancaire. A bon entendeur… »
C’est justement cette derniere phrase qui à mon sens est de loin la plus louche de l’article.
Par quelle source avez vous su que les rebelles libyiens ont immédiatement créé une nouvelle banque après une prise de pouvoir (incomplete de surcroit).
Ayez le bon-sens de prouver vos dires lorsque un tel argument donne tout son sens au texte!
Je reste pour ma part profondément dubitatif.
@ Pablo
Une simple recherche google vous aidera à trouver la source 😉