Le président nationaliste et catholique du Portugal (1889-1970) avait fait l’objet d’une biographie copieuse par Jacques Ploncard d’Assac en 1983 (disponible ici).
Voila que 30 ans après, le très remarquable chef de l’État nouveau fait l’objet d’une nouvelle biographie en français, sous la plume du journaliste Jean-Claude Rolinat :
Salazar le regretté, Ed. les bouquins de Synthèse nationale, 164 pages, 18 €. Commandable ici.
4e de couverture :
« Salazar, chef du Portugal nationaliste, l’Etat nouveau, de 1926 à 1968. Peu connu des nationalistes français il transforma ce petit pays, fort d’un empire gigantesque que beaucoup trouvaient anachronique et que certains convoitaient, en une nation moderne. Et, 40 ans après sa mort, 41% des Portugais le considère comme le plus grand de leurs compatriotes, devant le navigateur Vasco de Gama… Loin des clichés véhiculés par les tenants de la pensée unique, cette biographie que nous propose Jean-Claude Rolinat remet les choses à leur place. »
Une politique intéressante certes, notamment sur les questions économiques et sociales.
Après, le reste… On peut quand même regretter son attachement au colonialisme, alors qu’il paraissait claire que le maintien des colonies serait à terme un fardeau pour le Portugal.
Et puis, il faut se méfier de tout ce qui ressemble à une police politique, ou à de la censure, même dans un régime idéologiquement proche de ses idées.. On croit bien naîvement en être protégé, et puis, un jour, ça vous tombe quand même sur la gueule…
La Révolutions des oeuillets (déjà les fleurs!) a éclaté aussi à cause des guerres coloniales, principalement Angola et Mozambique. Les USA avait déjà programmé la fin de la suprématie européenne, donc la fin des empires coloniaux. Ils ont appuyé les mouvements de libération, comme l’on fait les concurrents soviétiques. Que les pays d’Europe n’aient pas su, pu, ou voulu, sortir honorablement du guêpier est une autre histoire… Depuis les oeuillets ont fâné… et le Portugal devenu un tout pays de l’UErss…
Dieu, Patrie et Famille!
Gloire à toi!
sur Voltairenet
les rebels Syriens sont équipé par : les Anglais et les Allemands….
de missiles Milan, coût du poste de tir 100.000 euros, coût du missile 12.000 euros, ils en tir 2 ou 3 par minutes durant les combats, cela oblige l’armée Syrienne à faire une pluie d’obus dans la zone du Milan donc dommage dans la population civil car les Milan sont planqués parmi les Civils….(élémentaire, c’est le coup de Guernica…. un peintre vas nous pondre un tableau lamentatif pour ZoZo…)
les Milans sont fabriqué par nos CGTiste, FO….à Nord Aviation et en Allemagne par MBB.
je sais me tenir : pas d’adresse des usines….
Le plus grand chef de gouvernement nationaliste du siècle dernier. Le plus (et le seul pleinement) catholique, aussi, d’une dévotion à toute épreuve, prônant la récitation quotidienne du chapelet pour lui-même et son peuple, ayant toujours à l’esprit le règne du Christ-Roi. Bien différent des autres nationalistes de l’époque…
Et, j’en ai maintenant acquis la certitude, c’est aussi là certainement la raison pour laquelle ce régime s’est maintenu durant 42 ans, le plus long de tous les régimes nationalistes de l’époque: en omettant pas Dieu, mais en le plaçant comme cause, moyen et fin de son action politique, la victoire est à porter de main. Pas autrement.
@ Alex -fr :
oui, ce régime a été long, mais il n’a pas survécu très longtemps à son fondateur…. et le Portugal n’a pas été loin de basculer dans le communisme ensuite.
Personnelement, je préfère regarder du côté d’un Eamon DeValera, leader nationaliste irlandais, homme critiquable par bien des aspects, mais qui a su concilier respect des libertés, démocratie et nationalisme.
Pour information : A ceux qui auraient eu l’occasion de lire les deux, quelle biographie de Salazar serait à conseiller en priorité, entre celle-ci et celle que Jacques Ploncard d’Assac avait réalisée (et qui est plus longue, environ 380 pages je crois) et qui avait été publiée par les Editions DMM ?
Sachant que ces deux biographies, comme indiqué au début de l’article, sont disponible sur le site de l’excellente Libraire Française.
à Puflon :
Les deux sont intéressantes.
La biographie de Jacques Ploncard d’Assac est sans doute plus détaillée et faite de longues considérations politiques qu’il est nécessaire de replacer dans le contexte de l’époque (elle fut écrite au début des années 60) pour la comprendre. Elle est assez précise et comprend beaucoup de détails vécus par l’auteur.
Le livre de Jean-Claude Rolinat, plus récent (il vient de sortir), est beaucoup plus digeste. Il va à l’essentiel et permet de mieux comprendre l’histoire du Doutor (il était ainsi appelé par ses partisans) ainsi que celle du Portugal du XXe siècle. C’est un livre destiné à la « vulgarisation » du sujet. Il est compréhensible par tous. Dans un premier temps, je vous conseillerai plutôt le livre de Rolinat.
A vous de choisir. Bonne lecture.
Certainement un très grand chef d’Etat tel le Caudillo qui fut le seul au monde à vaincre militairement les rouges!!!
L’humilité frisant l’austérité de ces « CHEFS » manquent tant à ce monde fou en route vers de nouvelles guerres!!!!il appliqua des méthodes du Maître et le Portugal ne s’en porta pas plus mal!!Quant à Franco, pour avoir de bons amis l’ayant côtoyé je SAIS qu’il fut te demeurera aux yeux de Notre Sauveur un fils des plus fervent et fidèle!