• 287 : mort de Saint Sébastien, martyr.
Né à Narbonne et renonçant à une brillante carrière dans sa patrie, il entra dans l’armée afin de pouvoir plus facilement servir ses frères dans la foi.
Ses grandes qualités le firent bientôt connaître à la cour; il s’y distingua et devint en peu de temps un des favoris de Dioclétien qui le nomma capitaine de la première compagnie de ses gardes.
Cette position favorisa ses desseins. Bon nombre de chrétiens lui durent de ne pas faiblir devant les supplices. Il fut pour les païens l’occasion d’une foule de conversions : la grâce de Dieu était en lui, et le Ciel confirmait son zèle par les miracles.
Un apostat le trahit enfin, et il fut traduit comme chrétien devant l’empereur. Sébastien parut sans frayeur en face du tyran, et se proclama disciple de Jésus-Christ : « Quoi! lui dit Dioclétien, je t’ai comblé de mes faveurs, tu habites mon palais, et tu es l’ennemi de l’empereur et des dieux? « J’ai toujours invoqué Jésus-Christ pour votre salut et la conservation de l’empire, reprit Sébastien, et j’ai toujours adoré le Dieu du Ciel. » »
L’empereur, écumant de rage, le livra à une troupe d’archers pour être percé de flèches. Tout couvert de blessures, on le laissa pour mort, baigné dans son sang. Mais, recueilli par une dame chrétienne, il fut bientôt providentiellement guéri. Il alla lui-même se présenter devant Dioclétien, qui, stupéfait de le voir, lui dit : « Quoi! Tu es Sébastien, que j’avais ordonné de faire mourir à coups de flèches? » « Le Seigneur, dit Sébastien, m’a guéri, afin de protester, en présence de tout le peuple contre l’injuste persécution dont vous accablez les chrétiens, qui sont les meilleurs et les plus fidèles citoyens de l’empire. »
L’empereur le fit traîner dans le cirque, pour y être assommé à coups de bâton. Ce fut le 20 janvier 288 qu’il acheva son sacrifice. On l’invoque avec succès contre la peste et les maladies contagieuses.
• 1840 : Jules Dumont d’Urville, officier de marine et explorateur français qui mena de nombreuses expéditions, découvre l’Antarctique, le « sixième continent », et offre à la France la Terre Adélie.
• 1951: fin de la bataille de Vinh Yen, en Indochine, qui se conclu par une remarquable victoire française.
Entamée le 13 janvier, cette bataille opposa les forces de l’Union française à celles du Việt Minh, et se solda finalement par une victoire tactique et stratégique décisive des Français, commandés par le général de Lattre de Tassigny, sur leurs adversaires, menés par Võ Nguyên Giáp.
Cette remarquable réussite de l’Union française marqua un véritable tournant dans le déroulement du conflit, surtout après les événements de la RC 4.
• 1938 : Émile Cohl meurt à Villejuif.
De son vrai nom Emile Courtet et né en 1857, il fut un dessinateur français et est considéré comme l’inventeur du dessin animé.
Il créa le plus ancien dessin animé sur pellicule de cinéma connu à ce jour, Fantasmagorie, qui fut projeté pour la première fois le 17 août 1908, au théâtre du Gymnase à Paris, pour la société Gaumont.
De 1908 à 1923, Émile Cohl réalisa trois cents films (seuls 65 ont été retrouvés à ce jour) , pour la plupart des films précurseurs en matière de cinéma d’animation, puisqu’il maniait avec autant de bonheur le dessin que les allumettes, le papier découpé ou encore les marionnettes, ou les… les citrouilles !
« La créativité tant technique qu’artistique exprimée dans son œuvre connue en font l’un des précurseurs les plus inventifs et les plus importants du septième art. » (wikipedia)
Pendant un moment, il a travaillé avec Edouard Drumont, père du nationalisme français, et réalisé les unes de La Libre Parole illustrée, supplément hebdomadaire illustré au quotidien La Libre Parole.
Son nom a été donné à une distinction qui récompense chaque année un film d’animation : le prix Émile Cohl.
Un square du 12e arrondissement de Paris porte son nom. Jusqu’à quand ?
À Lyon, une école de dessin, l’École Émile Cohl, a été créée en 1984.