Les cardinaux en conclave ont donc élu l’argentin d’origine européenne Jorge Mario Bergoglio, déjouant les pronostics des journalistes « spécialisés ».
Prenant le nom jusqu’alors jamais utilisé de « François » (ce qui peut traduire une volonté de distanciation avec ses prédécesseurs), ce jésuite est le nouvel évêque de Rome (il a insisté uniquement sur cet aspect de sa fonction lors de sa première allocution) et vient d’un continent où le catholicisme est réputé plus vivace que partout ailleurs.
Lors du précédent conclave, en 2005, il avait été le challenger du cardinal Ratzinger, qui était soutenu par les « conservateurs ».
Sans préjuger de l’avenir – car la charge et ses grâces d’état peuvent changer l’homme s’il accepte l’Esprit saint – signalons que cette élection ne réjouira pas les tenants du catholicisme traditionnel (d’avant le concile Vatican II) et que la Crise de l’Eglise risque de perdurer ; car jusqu’à présent, Mgr Bergoglio a fait preuve d’un progressisme avancé sur certains plans (sans, à notre connaissance, avoir abandonné la morale classique, au grand dam des journalistes), et d’une empathie pour le judaïsme en rupture avec la tradition catholique.
Le voici dans une cérémonie de célébration d’Hannukah avec des juifs et des membres d’un culte exotique (ce qui était jadis condamné par l’Eglise) :
Les traditionalistes ne seront pas non plus heureux d’apprendre que Mgr Bergoglio s’est opposé dans son archi-diocèse argentin à l’application du motu proprio Summorum pontificum (qui autorise la célébration de la messe traditionnelle dans les diocèses), et qu’il est adepte d’une étonnante liturgie :
PS : ceux qui s’attendaient à la réalisation de la prophétie de Saint Malachie (semblant affirmer que le successeur de Benoît XVI serait le dernier pape, présenté sous le nom de Pierre II) peuvent se consoler en apprenant que ce 13 mars, jour de l’élection, l’Eglise fêtait localement un bienheureux Pierre II.
Édifiant et toujours plus décevant, heureusement que contre-info réinforme à ce sujet.
Le seul intérêt est que Mgr Fellay aura plus de mal à signer un accord pratique avec un Pape qui semble plus progressiste que le dernier.
Cet homme a tout pour plaire au monde, désormais principauté exclusive de l’enfer : la judéophilie, la détestation de la Tradition catholique, le progressisme et l’amour affiché des pauvres. Ajoutons à cela qu’il a été « ordonné » prêtre peu après que le nouveau rite (invalide) d’ordination fut devenu le seul rite autorisé en la matière. Ce n’est même plus un antipapape comme ses prédécesseurs depuis Roncalli. Ce n’est rien du tout : ni un pape, ni un évêque, ni un prêtre (Ratzinger était au moins prêtre), ni même un catholique. C’est un civil vêtu en ecclésiastique. Son élection marque le début des temps de plus en plus sombres et chaotiques qui précéderont l’avènement du Pape restaurateur « Pierre le Romain », prédit par saint Malachie. On avait beau s’y attendre, il est quand même curieux d’assister en temps réel à la réalisation des prophéties eschatologiques… J’allais oublier la cerise sur le gâteau : l’intéressé se réclame de la Compagnie de Jésus, cet ordre d’élite qui fut le premier perverti par le démon, et pour cause !…
@François :
c’est quoi le problème avec « l’amour affiché des pauvres » ?
C’est une attitude on ne peut plus catholique aux dernières nouvelles.
En revanche il semble que mgr Bergoglio aime « jouer au pauvre », refusant les traditions vestimentaires et le train de vie dus à son rang, quand il était simple évêque et maintenant qu’il est pape. C’est de la démagogie pure et simple.
En accord avec vous sur le reste (sauf sur l’invalidité intrinsèque du nouveau rite).
Commentaire de Marcelo Gonzalez, du Panorama Catolico Internacional, à Buenos Aires :
« De tous les cardinaux impensables, Jorge Mario Bergoglio est peut-être le pire. Non seulement parce qu’il professe des doctrines contre la foi et la morale, mais parce que, à en juger par son travail comme archevêque de Buenos Aires, la foi et la morale ne le concernent pas.
Ennemi juré de la Messe Traditionnelle, il a seulement autorisé des imitations de celle-ci et l’a mise entre les mains d’ennemis de l’ancienne liturgie. Il a persécuté tout prêtre qui faisait un effort pour porter la soutane, prêcher avec fermeté, ou qui était simplement intéressé par Summorum Pontificum.
Célèbre pour son inconsistance (et à certains moments pour l’obscurité de ses discours et de ses homélies), accoutumé à utiliser des expressions triviales (le mot anglais est « coarse » qui veut dire grossier), démagogiques et ambigües, on ne peut dire que son magistère est hétérodoxe mais plutôt inexistant tant il est confus.
Son entourage à l’évêché de Buenos Aires, à l’exception de quelques prêtres, n’a pas été caractérisé par la vertu de leurs actions. Plusieurs sont sérieusement suspectés de comportements immoraux.
Il n’a manqué aucune occasion pour prêter sa cathédrale aux protestants, Musulmans, Juifs et même à des groupes partisans au nom d’un impossible et inutile dialogue interreligieux. Il est célèbre pour ses rencontres avec des protestants, au stade (ou arène) Luna Park, avec le père Cantalamessa, prédicateur de la Maison Apostolique, il a été « béni » par des ministres Protestants, dans un acte d’adoration commun par lequel il a , dans la pratique, accepté la validité des « pouvoirs » des télépasteurs.
Cette élection est incompréhensible ; il n’est pas polyglotte, il n’a aucune expérience de la curie,
Il est relâché dans sa doctrine et en matière liturgique, il n’a pas lutté contre l’avortement et seulement très faiblement contre le mariage homosexuel (approuvé sans pratiquement aucune opposition de la part de l’épiscopat), il n’a pas la classe pour honorer le trône pontifical. Il n’a jamais lutté pour rien d’autre que pour rester en position de pouvoir. »
Quel horreur on est foutu!
Kelt, par « amour affiché des pauvres », j’entends « amour ostensible des pauvres ». Le genre Gaillot, si vous voyez ce que je veux dire… Quant à l’invalidité du nouveau rite, renseignez-vous à son sujet. On ne peut vraiment comprendre la crise qui secoue l’Église… et maintenant la Tradition si l’on nie ce fait en se retranchant derrière l’attitude « Non, non, taisez-vous, c’est trop terrible, je ne veux pas y croire, ce n’est pas vrai ! »… En fait de choses terribles, nous n’avons encore rien vu, croyez-moi.
Ce qu’il y a de bien avec « l’extrême droite », c’est qu’on a besoin de personne pour se saper le moral. A peine le nouveau Pape est-il déjà en place qu’on commence déjà à miner son trône et sans l’aide de personne.
Le jugement téméraire, certains connaissent ? C’est un péché grave qui peut être mortel. Il ne faut pas confondre prudence et médisance.
On m’avait dit que cet homme est du genre progressiste et je vois que contre-info le confirme. Mais bien évidemment, la majorité des catholiques n’y trouveront rien à redire et les médias adoreront surement le détester.
Pas de doute, c’est pas pour demain que l’Eglise redeviendra ce qu’Elle est et qu’elle osera se dresser contre tout ce qui fait du mal aussi bien à elle-même qu’aux peuples des quatre coins de la planète (modernisme, oecuménisme à deux balles, sionisme, mondialisme, droits-de-l’hommisme, islam…).
Il est souhaitable que mgr Fellay fasse bien attention à son attitude envers le nouveau pape, qu’il ne fasse pas trop de « lèche » avec Rome, déjà que de nombreux fidèles et prêtres de la FSSPX ne lui font plus tellement confiance, ou du moins nourrissent bcp de circonspection à son égard (et j’en fais partie).
@ Jérôme :
Où ça « jugement téméraire »? Dans les articles ou les commentaires ?
Pour l’article, nous nous en sommes bien gardés, rappelant simplement le passé de François. Alors cette réalité est peut-être mauvaise pour le moral, mais c’est la réalité et donc c’est ce que nous devons chercher à connaître et à voir en face.
@François, oui j’avais suivi la polémique sur la validité du nouveau rite.
La réfutation produite par Avrillé m’avait semblé convaincante.
Ah ! Un nouveau juif à Rome, rien de nouveau sous le soleil, apparemment…
@Admin4,
Ça s’adresse avant tout aux commentaires par trop acerbes, mais de toute façon c’est une tendance récurrente de par chez nous de tout voir du mauvais côté.
Or, il en va de la politique comme de la conduite automobile : si on regarde dans le fossé on va dans le fossé.
On peut être « d’extrême droite » et voir les choses du bon côté, ça devrait même aller de pair : L’Espérance est une vertu théologale.
A contrario ceux qui ne voient que le mal finissent par le créer, puisqu’ils en sont préalablement imprégnés pour le voir (théorie de la perception).
J’ai envie de croire que ce Pape est celui qu’il nous faut. Le croyant j’agis positivement, mes prières vont à lui et son esprit vient à moi. Et ainsi j’ai une chance de lui faire part de mes attentes.
Kelt, convaincante la réfutation de la thèse de Rore Sanctifica par Avrillé ?… Mmmm…. Aussi convaincante, peut-être, que l’affirmation par le même Avrillé du fait que la révélation par la Rome apostate du troisième secret de Fatima avait été complète et authentique ?… Allons, allons !… Nos chers dominicains (que j’aime bien quand même) se sont sérieusement pris les pieds dans le bénitier à ces deux occasions. Et je suis gentil…
Vu la haine manifeste de « François » pour la vraie Messe (il a toujours interdit la Messe issue du « motu proprio » dans son diocèse), je me demande s’il va s’en prendre aux communautés tradi ralliées…par exemple en révoquant ledit motu proprio, et en les obligeant à dire la messe de Luther. Le mal trop exacerbé peut parfois provoquer un bien, et s’il faisait cela, une partie des ralliés prendrait enfin conscience de son aveuglement et reviendrait réellement à la foi catholique intègre !
Enfin, qui vivra verra…
Quelle merveille que la méthode Coué ! Elle permet – entre autres avantages – de confondre l’optimisme béat, qui ne veut voir que du rose partout (celui de ses paupières résolument closes), avec l’Espérance chrétienne, qui n’oublie pas de garder ses yeux ouverts et sa lampe allumée…
Entre un président franc-maçon sioniste anti-Français et un (pseudo ?) pape très proche des juifs et allergique au motu proprio, il n’y a pas beaucoup de motifs de consolation pour un vrai catholique Français…On est en guerre, plus que jamais.
Que le Poverello d’Assise, mon saint patron, veuille bien éclairer ces deux personnages. Cela lui coûterait « seulement » deux miracles…
D’accord avec François, pour ma part je me suis réjoui de son élection car nous « vrais traditionnalistes », j’entends par là, de ceux qui reconnaissent l’Eglise Catholique éclipsée par la secte conciliaire depuis 50 ans, qui croit que l’Eglise ne peut ni se tromper ni nous tromper donc que les papes conciliaires sont des usurpateurs du siège de Pierre et qu’il n’y a pas matière à discuter avec eux. Que depuis le Pontificali Romanis, il y a eu jusqu’à maintenant extinction presque complète du sacerdoce catholique et que le clergé de Vatican n’a aucune valiité.
En tout cas je suis rassuré, comme prévu c’est un moderniste tout feu tout flamme qui n’ayant aucun respect pour la fonction pour la liturgie sacrilège du Novus Ordo comme pour la traditionnelle ne doit en principe pas tromper « les élus » dont parlent l’Evangile.
@ la Mésange: désolé mais c’est trop tard pour les ralliés, ils ont apostasié on ne se convertit pas après apostasie, ils se sont déjà condamnés.
Il est renversant de lire certaines interventions, bien représentatives – il est vrai – de ce que l’on peut entendre autour de soi dans sa chapelle. La volonté de voir le Bien là où il relève d’un aveuglement antalgique et volontaire. Elle ressortit, en somme, à la recherche de ce « confort intellectuel » dont Marcel Aymé a si bien parlé. On a le mal devant soi, mais sa vision est si insupportable qu’on le pare mentalement d’oripeaux saints…tillants. Roncalli était un Rose-Croix, Montini était un homosexuel que le KGB faisait chanter, Wojtyla était un batteleur théosophe, Ratzinger est un moderniste à tout cran dissimulé derrière des mines de renard doucereux, et Bergoglio – autre moderniste démagogue – n’est même pas prêtre, ce qu’étaient tout de même ses prédécesseurs post-conciliaires.
Mais ça ne fait rien, tout ça est sans importance, au fond : c’étaient nos Saint-Pères ; c’est notre Saint-Père. Nous le voulons, nous avons tant envie que ce soit vrai et qu’ils dirigent saintement l’appareil humain de l’Église que cela devient vrai. Indubitablement, n’en déplaise à ces esprits chagrins qui voient le mal partout et qui, du coup, finissent par le créer ex nihilo…
Pitoyable.
Je regrette d’avoir à enfoncer une dernière fois le clou là où ça fait mal à certains, mais ensuite, je me tais. J’ai oublié de signaler que Montini, Wojtyla et Ratzinger avaient tous trois des origines juives avérées. Un seul, je veux bien (nous avons eu les remarquables abbés Ratisbonne, les non moins remarquables abbés Lémann), mais trois !… J’ajoute que la devise affectée à Ratzinger par saint Malachie est « De Gloria Olivae » ; or, l’olivier est l’arbre emblématique du judaïsme. Coïncidence fortuite, me direz-vous ? (non, ce n’est pas un pléonasme!)… Bien sûr que non, si l’on en juge par les mamours que ces trois antipapes n’ont cessé de faire à la Synagogue, au point de finir par prétendre que le peuple juif attendait encore valablement le Messie !! Si ce n’est pas là le triomphe de la Synagogue, je veux bien m’appeler Moshe.
Donc, libre à certains de se cacher derrière leur petit doigt en disant : « Vous exagérez, vous voyez le mal partout, il n’a pas l’air si mal, ce Pape des pauvres, laissons-lui ses chances »… Étant donné ce que tout « tradi » sait forcément ou devrait forcément se rappeler, l’ignorance du cloaque d’où est sorti le « Pape » en question ne peut être que volontaire… et antalgique, comme je l’ai signalé ci-dessus. Or, les effroyables châtiments qui attendent le monde et sa complice, la secte conciliaire, vont laisser les optimistes mentalement, moralement et spirituellement désarmés quand le bal va commencer.
Pardon d’avoir joué le rôle ingrat et antipathique de Cassandre. Dans la légende homérique, Cassandre avait raison.
François vous avez bien parlé, éclairez les aveugles ou les naifs n’a rien de mauvais, à savoir que Ratzinger est aussi un inverti, un gay en plus du fait que ses deux grands-pères étaient rabbins. Wojtila faisait parti du Rotary Club donc il était FM nul doute que les « papes » conciliaires ne sont pas successeurs de saint Pierre.
Et oui tous faisons pénitence et préparons nous aux terribles chatiments nous la génération qui commettons les quatres péchés qui crient vengeance contre le Ciel
Pauvre François qui nous arrose de « cloaque », « homosexuel », « KGB », « renard doucereux », « Rose-Croix », etc… On a presque la totale. Une vraie turbine à vider les églises, les Juifs voudraient nous faire haïr le catholicisme en distillant la méfiance à tout crin qu’ils ne s’y prendraient pas mieux. Et surtout pas d’antithèse, on possède la Vérité Absolue.
Tu peux passer ta vie à chasser du franc-mac et à pourfendre les ombres de tes vices mais ça ne t’ouvrira jamais les portes du paradis, mon frère dont la pratique chrétienne est supérieure à celle du Pape en personne.
Pauvre Jérôme Comino, qui a si peur des « gros mots » – fussent-ils la simple description du réel – qu’il se cache derrière son petit doigt !… Et qui glorifie tacitement le relativisme en accusant les autres de se prétendre possesseurs de la Vérité Absolue ! Désolé, mon pote (allez, on se tutoie, hein ? D’abord, c’est toi qu’as commencé), mais la Vérité Absolue est précisément ce dont sont dépositaires – ET NON SE CROIENT POSSESSEURS, contrairement à ce que tu prétends avec malice – les vrais catholiques, par opposition aux francs-macs que tu défends tout aussi tacitement. Ils le font sans arrogance, mais aussi sans complexes ni respect humain, comme le leur permet… comme le leur ORDONNE ce sensus fidei reçu à leur baptême et conservé contre vents et marées. Ton discours est si voisin de celui des conciliaires bornés qu’on est en droit de se demander si tu n’es pas un troll youkaïdi infiltré sur ce blog.