[Ci-dessous l’éditorial du n°9 de la « revue d’études nationales » L’Héritage, à commander ici.]
Nous récusons l’étiquette d’ « extrême-droite », doublement inadéquate, du moins en ce qui nous concerne.
D’abord parce que nous ne sommes pas « extrémistes » : nos analyses, nos solutions et notre comportement ne sont pas excessifs, contrairement à ce que prétendent nos ennemis en usant de ce terme, mais répondent parfaitement aux nécessités de l’époque.
Ensuite parce que l’usage de l’expression « extrême-droite » implique que nous soyons le prolongement de la « droite » libérale, poussant simplement plus loin son raisonnement et ses aspirations. Or, la différence entre la droite libérale — dont l’UMP est actuellement la structure majoritaire — et nous autres, n’est pas seulement de degré. C’est une différence de nature.
Les fondements philosophiques, éthiques, les objectifs et la vision du monde de cette « droite » sont radicalement divergents des nôtres.1
Après la forgerie de l’« extrême-droite », qui a un peu perdu de sa consistance à force d’être utilisée abusivement2, voilà que les médias ont recours à « l’extrême-droite radicale ».
Le terme « radical » est devenu, en politique et appliqué au camp national, un moyen de stigmatisation pour nos ennemis. Il est censé faire peur. Pourtant, nous n’avons pas à rougir de ce mot et ne devons pas l’abandonner à l’ennemi, car les mots sont les drapeaux des idées.
La radicalité est en soi neutre. On peut être radicalement dans le bien, ou radicalement dans le mal.
Le mot « radical », qui vient du latin radix (« racine »), n’a pas à être utilisé péjorativement.
Être radical, c’est pour nous deux choses.
D’une part, c’est remonter à la racine de ce dont on traite. Au figuré, le Littré nous donne pour ce terme : « Qui a rapport au principe, à l’essence, à la racine d’une chose ». Ne nous attachons-nous pas à toujours remonter des effets vers les causes ? Telle doit en tout cas être notre démarche politique, alors que trop nombreux sont ceux qui s’évertuent à dénoncer ou combattre des maux dont ils méprisent les origines3, quand ils ne les plébiscitent pas.4
D’autre part, être « radical », c’est fuir les demi-mesures, aller au bout des raisonnements, bannir la tiédeur, faire preuve de fermeté et de générosité…
Bref, pour résumer simplement : « aller au fond des choses et faire les choses à fond ».
Il ne s’agit bien sûr pas de se complaire dans les provocations inutiles, de se charger d’un folklore superflu ou de manquer de prudence ou de mesure.
Mais on n’est jamais assez radical dans le Bien.
Par ailleurs, ne nous laissons pas berner par l’inversion accusatoire du Système et de ses médias.
Les extrémistes sont en face de nous. Le projet mondialiste, servi par des fanatiques5, a pour objectif — faut-il le rappeler — de détruire la société traditionnelle, la famille, les nations ; et même d’exterminer des peuples, en particulier le nôtre, par l’immigration de masse et le métissage généralisé. Ne serait-ce pas là un programme un tantinet excessif ?
Nos ennemis sont radicaux : leur philosophie est en rupture totale avec la philosophie traditionnelle, leur vision du monde est aux antipodes de celle que nous connûmes si longtemps, leur démarche est un bouleversement profond, radical, du monde tel qu’il a longtemps été.
A situation extrême, il n’est d’autres solutions que radicales.
Notre doctrine doit être radicale, notre attitude doit être radicale, notre engagement doit être radical.
Notre dissidence, c’est-à-dire notre rupture d’avec le Système, ses pompes et ses œuvres, ses fondements, ses « valeurs », ses codes, ses modes, ses moyens de pression, ses médias, ses aspirations, etc., doit être radicale.
Thibaut de Chassey
1) D’ailleurs, en reprenant le terme « extrême-droite » pour désigner une certaine concurrence politique, les droitistes s’enferment eux-mêmes, imbécilement, dans le piège sémantique élaboré par la gauche…
2) et parce que le spectre politique — « extrême-droite » comprise — se décale continûment vers la gauche, un espace se crée sur la « droite ».
3) Par exemple, et typiquement : vitupérer l’islamisation ou l’insécurité, sans dénoncer l’immigration de masse qui en est la cause prochaine. Ou s’en prendre à celle-ci en négligeant les facteurs qui la produisent ou la favorisent.
4) Par exemple, faire l’apologie de la République et de ses valeurs tout en militant contre la parodie homosexuelle de mariage.
5) Allocution du président Sarközy le 19 janvier 2009 face au Corps diplomatique : « On ira ensemble vers ce nouvel ordre mondial, et personne, je dis bien personne, ne pourra s’y opposer. »
Je l’ai lu, très bon numéro pour seulement 4 euros, une mention spéciale l’article de Louis Lefranc sur « Qu’est-ce que notre race » et celui de Jean Dartois sur l’Action Française. Celui sur La Loi Taubira de Thibault de Chassey est bien enlevé aussi car oui « Qui imaginait, il y a dix ans qu’une décennie nous séparait de cette honte qui vient de frapper la France » Le combat continue et bravo à l’Héritage de le mener avec un tel entrain.
Parfait, il suffit d’observer Manolito Valls avec des yeux attentifs pour comprendre qu’on a affaire à un vrai fanatique violent. Ce type suinte littéralement la haine par toutes les pores de sa peau.
Ou bien prenez le fanatique Peillon, qui lui se maitrise parfaitement et garde le calme, le sang froid et le langage professoraux et lisez ses écrits.
Prenez par une sorte d’exemple contraire ce parfait benêt de Raffarin qui annone la vulgate politiquement correcte comme un enfant attardé son hochet, lui ne sait probablement pas bien ce qu’il fait hormis se garantir une place où la gamelle est très bonne.
Tous ces gens là sont les vrais extrémistes, les vrais cinglés de la destruction de notre civilisation.
La seule petite réserve que j’ai avec vous est de ne pas récuser l’appellation « de droite », là encore l’origine des mots nous guide: ce qui est gauche est tordu, malsain, mauvais, ce qui est droit est le contraire.
Très bon article.
Personnellement j’approuve totalement le fait de récuser le qualificatif « droite », et par voie de conséquence « extrême droite ». Ces qualificatifs sont maintenant beaucoup trop liés à la bouffonnerie démocratico-républicaine, et nous pouvons très bien nous en passer pour nous définir (même si sur le plan purement de l’étymologie Bombardier n’a pas tort).
Nous sommes radicaux, contrairement au FN qui prétend combattre les symptômes en soutenant leur origine.
« Il ne fallait rien changer au moule républicain qui a permis depuis des siècles à des millions d’immigrés de devenir des citoyens français. Les règles d’intégration qui ont fait leur preuve avec des générations d’immigrés, étaient la force de la République. » (Marion Marechal)
« La France appartient a ceux qui l’aiment quel que soit leur origine ou leur couleur de peau. » (Marine Le Pen)