Charlotte Lewis, actrice britannique, a annoncé lors d’une conférence de presse vendredi à Los Angeles avoir été « abusée sexuellement de la pire façon possible » par le cinéaste Roman Polanski.
«M. Polanski savait que je ne n’avais que 16 ans quand nous nous sommes rencontrés, et il m’a forcée (à avoir des relations sexuelles avec lui) dans son appartement à Paris», a-t-elle poursuivi. «Tout ce que je veux, c’est que justice soit faite»
Le cinéaste est actuellement assigné à résidence dans son chalet de Gstaad, ayant recours à toutes les procédures possibles pour éviter d’être extradé aux Etats-Unis. Après avoir reconnu en 1977 avoir eu des relations sexuelles avec une mineure de 13 ans, il s’était enfuit pour échapper à la justice et n’a plus jamais remis les pieds chez l’oncle Sam.
Rappelons qu’il avait été soutenu par tout un pan de l’intelligentsia artistique argentée, certains mettant en avant pour l’excuser sa qualité d’artiste voire le fait qu’il a connu, enfant le ghetto de Varsovie.
S’il n’est pas rare que des personnes s’inventent des agressions commises par des célébrités pour faire parler d’eux (les recherches google « Charlotte Lewis » seront surement centuplées en quelques jours), le fait que la plainte n’ait pas été déposée au plus fort de la tumulte médiatique tend à accréditer son sérieux.
François Bon
Le Français lambda n’aurait pas eu le droit à autant d’appuis dans cette affaire.
Mais le Français lambda ne se tape pas des gamines camées au champagne et aux médocs, seuls les individus de la Haute et qui se sentent parfaitement intouchables peuvent se permettre ça.
C’est juste.
Les victimes, elles, doivent souvent se taire par peur. Il n’est pas rare que l’agresseur continue à avoir un pouvoir sur sa victime, longtemps encore après une agression. Il est étonnant toute cette affection soudaine pour Polanski, lui qui a réellement été jugé coupable d’agression sexuelle sur une mineure. Que le juge n’ai pas respecté sa promesse que sa mini-incarcération de 30 jours env. serait sa punition ou que la 1ere victime ait demandé d’arrêter les procédures contre lui, ne change pas au fait qu’il a lui même reconnu son agression contre une mineure de 13 ans. Ce pédophile, n’ayons pas peur du vrai mot à t-il autant de crédibilité maintenant ou est-ce à sa seconde victime de subir la honteuse suspicion du fait d’être femme, d’avoir »osé » après son agression d’avoir eut un comportement moins politiquement correct (comme poser nue)?!
Laver son honneur, vous dites? Mais dites-moi, qui est vraiment la (les) victimes dans toute cette affaire?
Au bûcher!