Le week-end dernier, le Vatican recevait officiellement l’un des auteurs britanniques pro-avortement et pro-homosexualité les plus virulents, ainsi que la responsable d’une organisation américaine qui promeut l’ordination des femmes. Les organisatrices de cet événement ont été interviewées sur Radio Vatican et par la presse laïque, et ont salué la nouvelle atmosphère parmi les autorités de l’Eglise qui avait rendu cette conférence sur la Femme possible.
C’est en effet dans le cadre de la participation du Vatican à la « Journée Internationale de la Femme » que se tenaient deux événements dimanche dernier : l’un organisé par une organisation sans lien avec l’Eglise, l’autre par le Conseil Pontifical pour la Culture. Le premier a suscité de vives critiques pour son approche « non catholique » et féministe des « cultures de la Femme ».
Une conférence au sein du Vatican considérée comme une victoire par les féministes
Pour les organisateurs comme pour la presse, la conférence, bien qu’extérieure à l’Eglise, a été perçue comme une victoire féministe sur la position traditionnelle de l’Eglise, du fait de sa tenue à l’intérieur du Vatican.
Parmi les organisateurs et intervenants : Deborah Rose-Milavec, l’une des plus principales activistes américaines militant pour l’ordination des femmes, et Tina Beattie, l’universitaire féministe britannique tristement célèbre pour ses plaidoyers pour l’avortement, les relations homosexuelles et le « mariage » homosexuel. Universitaire qui a naguère établi un parallèle entre la messe catholique et l’activité homosexuelle.
Elle est la directrice du Digby Stuart Research Centre for Religion, Society and Human Flourishing de l’Université de Roehampton, à Londres, et ses positions ouvertement anticatholiques ont déjà conduit l’évêque du diocèse de Clifton à annuler l’une de ses interventions.
Les féministes anticatholiques invitées par le Vatican prêtes à « conseiller » le pape
L’organisateur de la conférence, Voices of Faith, a déclaré au New York Times que la « victoire » de la tenue de ce séminaire au Vatican a été obtenue de haute lutte.
De son côté, Chantal Götz de la Swiss Fidel Götz Foundation déclarait alors : « Cela devient très symbolique quand c’est à l’intérieur du Vatican. C’est un pas en avant. » Et elle ajoutait : « Si le pape a besoin de conseils, il y a des femmes prêtes à lui en donner ».
Mais Chantal Götz s’est voulu rassurante en déclarant, contre toute vraisemblance, que ces conférences n’avaient pas pour but de « changer la politique ou la doctrine de l’Eglise ». Elle a précisé à Radio Vatican : « Nous voulons juste souligner les différentes expériences des femmes catholiques et concentrer l’attention sur ce qu’elles font pour les pauvres et les marginalisés. » L’occasion pour un journaliste de Radio Vatican, repris par d’autres, d’affirmer : « Il faut reconnaître, il faut prendre conscience qu’exclure les femmes de l’Eglise n’est pas conforme à l’Evangile. »
Des conférences sur la Femme au Vatican, sans évocation du nom de la Sainte Vierge
Le second événement, organisé par le Conseil pontifical pour la Culture a également fait l’objet de critiques sur la place laissée au féminisme ambiant, même si ce fut fait de manière moins radicale. Certains ont même remarqué que lors de cette conférence sur la Femme, la Sainte Vierge n’avait pas été citée une seule fois…
La Journée de la Femme, une idée des Soviétiques
Le seul fait que le Vatican participe à la « journée de la Femme », lancée par des révolutionnaires soviétiques au début du XXe siècle et prétexte à la propagande athée et féministe la plus acharnée a de quoi surprendre. Surtout lorsque le temps de parole est accordé à des féministes anticatholiques, sans personne pour les contredire.
D’autant que ce ne sont pas les femmes intelligentes et réellement catholiques qui manquent…