L’article est long mais il faut prendre le temps de le lire pour comprendre que le mythe de l’agriculture chimique comme seule nourricière de la planète est aisément démontable.
Lorsque est abordée la question, essentielle, de la lutte contre la faim dans le monde, il est fréquent d’entendre dire que l’agriculture biologique présente des limites à cause de ses rendements inférieurs à ceux de l’agriculture conventionnelle, prétendument démontrés par plusieurs « études scientifiques ». Or ce poncif est faux et trompeur et témoigne d’une approche scientifique archaïque.
Des comparaisons biaisées
Les études académiques généralement citées pour comparer les rendements en agriculture biologique et en agriculture conventionnelle présentent deux points communs qui ne sont pas anodins :
- elles sont réalisées en milieux tempérés (Europe et Amérique du Nord) ;
- leur méthodologie est caricaturalement réductionniste.