Ce n’est pas une blague… Un « mur » de sable de deux mètres (sic), un château de sable en fait, sur le tiers de la frontière libyenne donne de bons espoirs au gouvernement d’arrêter les allers/retours des jihadistes tunisiens.
Le chef du gouvernement tunisien, Habib Essid, a annoncé mardi que la Tunisie allait édifier un mur de 170 km de long à la frontière avec la Libye afin de lutter contre les infiltrations terroristes.
Ce mur partira du poste frontalier de Dehiba, au sud-est du pays, et s’étendra jusqu’à Ras Jedir, sur la mer Méditerranée. Autremenent dit, seule une partie des 450 kilomètres de la frontière avec la Lybie est concernée par cette construction.
A priori, ces caractéristiques laissent planer quelques doutes sur la solidité du mur, et donc l’efficacité de cette protection. En outre, 280 kilomètres de frontière, au sud du pays, ne seront pas couverts par cette protection. Il serait donc facilement possible de contourner ce mur en passant par le sud de la frontière. Interrogé sur cette probabilité, l’entourage du Premier ministre a répondu: « le risque zéro n’existe pas ».
Source : L’Express