A Nantes, une conférence était prévue ce samedi 16.
Consacrée à l’Ukraine, elle devait recevoir un ancien combattant du régiment Azov, unité composée de nationalistes et qui s’est illustrée sur le front, face aux séparatistes pro-Kremlin.
Une réunion privée, dans un lieu privé, avec une publicité restreinte.
Mais c’en était déjà trop pour certains hystériques – qui fantasment surtout sur d’hypothétiques valises de billets venant du Kremlin -, pour les « antifas » qui sont terrifiés à l’idée que des nationalistes puissent – même si c’est à 2500 km – porter des armes et s’opposer victorieusement à leurs compères locaux, et pour le lobby juif toujours désireux d’exercer son pouvoir.
On a ainsi pu assister à une campagne de calomnie éhontée sur internet, où des communistes et malheureusement une certaine droite nationale (le blog d’informations du FN ou encore Media-Presse-info par exemple), ont diffusé les bobards de guerre les plus grossiers :
le régiment Azov aurait selon eux commis des crimes de guerre tels des viols, des décapitations et même des… crucifixions ! La malhonnêteté n’a pas peur du ridicule…
Passons sur l’emploi du mot « nazi » toutes les phrases, mais notons que la corde étant usée, les propagandistes sont passé à la vitesse supérieure en essayant de trouver un lien entre les régiments nationalistes et… l’Etat islamique !
Le pire étant que ces « rebelles » de droite en appelèrent au pouvoir socialiste, notamment le maire de Nantes, Johanna Rolland, pour empêcher cette réunion privée.
A force d’agitation sur internet, le CRIF et le « Centre Simon Wiesenthal » prirent le relais et exigèrent aussi l’interdiction de la réunion.
Tout ce petit monde a fini par obtenir gain de cause auprès du maire puis du préfet, qui vient d’émettre un arrêté interdisant cette réunion, sans même savoir où elle se tiendrait.
Bravo, belle coalition pour restreindre encore un peu plus les libertés et mettre des bâtons dans les roues de nationalistes.
La préfecture de Loire-Atlantique a prétendu « que cette réunion représente un risque établi d’apologie d’actes de violence, du racisme ou du nazisme » : un motif arbitraire et fumeux.
Elle réagit ainsi aux « nombreuses et vives réactions de réprobation » reçues quotidiennement par la préfecture et la mairie. L’arrêté précise hypocritement que « le respect de la liberté d’expression ne fait pas obstacle à ce que le préfet, dans le cadre de l’état d’urgence, interdise une réunion de nature à provoquer ou à entretenir le désordre ».
Il y a une lourde incohérence chez certains dissidents et patriotes a en appeler au pouvoir socialiste – qualifié par ailleurs de « dictature » – pour interdire une réunion sous prétexte que peuvent y être tenus des propos politiquement incorrects. Ils risquent, une prochaine fois, de subir eux-même ce qu’ils ont promu aujourd’hui.
On peut aussi espérer qu’ils cesseront de prétendre que les nationalistes ukrainiens sont au service d’un complot américano-juif…
Les organisateurs de la conférence ont fait savoir qu’elle était donc annulée, jusqu’à nouvel ordre.