« En 2015 l’État avait alloué au bas mot deux millions d’euros pour les centres d’accueil pour demandeurs d’asile (CADA) de l’Hermine (Pontivy et Vannes) et Sauvegarde 56 (Lorient). Ce sera finalement 20.225 € de plus, entièrement absorbé par le premier centre d’accueil – ce qui signifie qu’il a reçu sur le tard de nouveaux migrants, qui ne cessent d’affluer toujours plus nombreux en Bretagne ces dernières années. 2 millions d’euros, soit l’équivalent de plus de 600 000 repas dans les cantines scolaires de Vannes…
Alors que la région connaît des problèmes croissants en raison de la crise et du chômage – ce qui logiquement devrait remettre en cause ses capacités d’intégrer de nouvelles populations, en leur donnant un travail qui leur permette de se passer de la charité payée par le contribuable, rien n’indique qu’en 2016, la gabegie s’arrêtera. En effet, par deux arrêtés du 22 janvier 2016, la préfecture du Morbihan vient de fixer les sommes qui seront allouées aux deux CADA du Morbihan. Et ce, de façon « provisoire » : s’il arrive plus de migrants, elles seront revues à la hausse.
Ainsi, pour le CADA de l’Hermine, ce sont 282.111, 36€ qui seront alloués pour les trois premiers mois de 2016. Et pour celui de Sauvegarde 56 (Lorient) 226.287,84€ seront alloués pour la même période. Ces sommes, provisoires, sont régulièrement revues à la hausse au gré de l’affluence des migrants. Or, en 2016, l’afflux d’au moins 1,5 millions de migrants est attendu en Europe. Cette sombre perspective pousse nombre de pays autour de nous – y compris ceux qui avaient jusqu’alors des politiques sociales généreuses comme l’Allemagne, la Finlande, la Suède – à réduire leurs aides aux demandeurs d’asile voire à tenter de se prémunir contre l’invasion en se barricadant totalement ou partiellement (Autriche, Slovénie, Hongrie, Danemark, Slovaquie, République Tchèque etc.). Pas en France. Alors que l’année 2016 s’annonce sous les auspices d’horizons économiques pour le moins sombres l’angélisme politique est toujours de mise et le porte-feuille de plus en plus dégarni du contribuable toujours sollicité. »
Source Breizh-Info