Les casseroles du gouvernement de Macron

Mediapart a fouillé dans le passé des nouveaux ministres, et personne n’est épargné. A commencer par le Premier ministre. En 2014, Edouard Philippe n’a pas joué le jeu de la transparence. Il n’a pas indiqué la valeur de ses biens immobiliers dans sa déclaration, que tous les députés devaient remplir. Il a écopé d’un blâme de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique.

Gerard Collomb, ministre de l’Intérieur, traîne lui une vieille affaire. Dans les années 90, il est député du Rhône et conseiller municipal d’opposition à Lyon. Il est entendu en 2006 par la justice comme témoin dans une affaire de détournement de subventions. Fondateur de l’association mise en cause, il ne sera finalement pas inquiété.

« PenelopeGate » version Le Maire

Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, a eu son petit « PenelopeGate » ! En 2013, il est accusé d’avoir rémunéré sa femme en tant qu’assistante parlementaire pendant 6 ans, sans qu’elle n’ait jamais vraiment travaillé.

Muriel Pénicaud, ministre du Travail est quant à elle concernée par une enquête de l’Inspection générale des finances. En cause, une soirée à Las Vegas en 2016 en l’honneur d’Emmanuel Macron. Cette fête qui a coûté 381 000 euros était organisée par Business France, dont Muriel Pénicaud était directrice générale à l’époque. Il y aurait donc eu un manquement au code des marchés publics.

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