Le Président de la république a visité, le 29 mai dernier, la faculté théologique protestante de Paris, situé boulevard Arago.
Il y a déclaré ‘l’économie et la société redécouvrent dans la crise un profond besoin d’éthique […] et le capitalisme est en quête de morale ».
On rappellera avec profit au trublion élyséen que la première base du capitalisme est le recours à l’usure lucratoire à grande échelle* (dénommée aujourd’hui simplement « prêt à intérêt »).
Si celle-ci fut traditionnellement interdite en tout lieu dans les civilisations traditionnelles, elle a été autorisée en Europe sur le plan moral par un certain Calvin, père de la réforme protestante.
François Bon
* classiquement, c’est l’action de prêter une somme en vue de toucher des intérêts sans s’associer aux risques inhérents à l’investissement.
Chers Amis,
J’aime beaucoup votre site, je suis en total accord avec votre ligne éditoriale, je tiens à signaler que le pére de la Réforme n’est pas Calvin, mais Luther qui a avec la plus grande fermeté condanné l’usure.
Amicalement Pasteur Blanchard
En effet ce serait bien que ce soit corrigé. Calvin est néanmoins un des pères de la reforme. Et quoique différent de Luther sur la prédestination il adhérait au tryptique sola gracia, sola fide, sola sriptura (il me semble).