Pour éviter les attroupements d’étrangers, donc un Calais bis, et par conséquent, la mauvaise pub qui en découle, le gouvernement a décidé de les disperser. Mais les éparpiller ne sert à rien si les frontières ne sont pas fermées, et les clandestins interpellés puis renvoyés manu militari dans leur pays d’origine.
Moins d’une semaine après l’évacuation d’un campement informel de migrants, à Grande-Synthe, près de Dunkerque, des sources concordantes ont assuré que près de 400 d’entre eux étaient déjà revenus.
« Les services de la ville me disent 350, on est quasiment raccord avec le chiffre des associations. Je suis un peu étonné de la rapidité avec laquelle les personnes sont revenues, car il y a du monde », a déclaré Olivier Caremelle, directeur de cabinet de la mairie écologiste de Grande-Synthe.