La robotisation de la société passe aussi par là.
« Depuis plus de dix ans, l’entreprise américaine HireVue propose à ses clients de faire passer des entretiens de recrutement à distance, par vidéo. Sa plateforme a aujourd’hui évolué, et les candidats doivent désormais s’isoler face à leur ordinateur et convaincre… une intelligence artificielle. Celle-ci analyse leurs traits et leur gestuelle grâce à la reconnaissance faciale. Le géant de la grande consommation Unilever, qui se veut « le pionnier du recrutement par intelligence artificielle » dresse auprès de Business Insider le bilan d’un an d’expérimentation, et assure avoir observé une augmentation « significative de l’embauche de candidats non-blancs ».
[…] Pour espérer avoir un poste dans l’entreprise, les candidats – à des postes de débutants- doivent passer plusieurs étapes de sélection. Ils sont d’abord pré-sélectionnés par les recruteurs sur des sites comme Linkedin et Twitter. Deuxième étape : jouer pendant vingt minutes à 12 jeux basés sur la neuroscience sur la plateforme Pymetrics, dont est partenaire Unilever. Si leurs résultats correspondent au profil requis, ils peuvent passer par l’étape de sélection suivante.
C’est là qu’intervient l’intelligence artificielle. Les candidats doivent répondre en vidéo face caméra à des questions du type : « Décrivez une situation dans laquelle vous avez utilisé efficacement vos compétences de raisonnement pour gérer quelque chose de nouveau ou d’inconnu ». Leurs réponses sont analysées par les algorithmes de reconnaissance faciale, qui vont distinguer la position des yeux, le sourire, les mouvements de tête, et ainsi tenter de déceler l’enthousiasme d’un candidat. L’idée étant qu’un candidat qui semble enthousiaste par sa gestuelle devrait être à l’aise dans des relations avec la clientèle.
Une fois ces analyses réalisées, l’intelligence artificielle note les candidats avec un système d’étoiles. Une étoile : peut mieux faire. Cinq étoiles : au top. Le recruteur ne se donnera pas la peine de regarder le dossier d’un potentiel nouveau salarié si l’intelligence artificielle l’a mal noté.
Cette technique d’embauche a débuté avec la branche d’Amérique du Nord d’Unilever de juillet 2016 à juin 2017, et a été menée par la suite dans 68 pays. Au total, 250 000 candidats y ont eu droit. »
Source et suite Usbek & Rica
Il est permis de poser la question , ce profilage raciste et sexiste envers les Blancs , n’est il pas déjà en place depuis quelques années pour le recrutement de fonctionnaires de l’administration raiepublicaine , vu les disparités existantes. Et puis certains auraient ils encore en mémoire le discours raciste et sexiste de la Lauvergeon , ex présidente d’AREVA ??????
Soyons réalistes. 1 milliard d’africains, 1 milliard de chinois, 1 milliard d’indiens… l’occidental de base a disparu dans 50 ans. C’est la vie. Préparez-vous à finir dans un musée. Témoignage, c’est pas mal comme boulot.