D’après l’ONG dirigée par Cécile Duflot, plus de deux tiers (67,4%) des bénéfices du CAC40 depuis 2009 ont été reversés aux actionnaires, faisant de la France « le pays au monde où les entreprises cotées en bourse reversent la plus grande part de leurs bénéfices en dividendes aux actionnaires« .
Cette évolution est relativement récente, puisque dans les années 2000 moins d’un tiers des bénéfices étaient dépensés en dividendes. Surtout, cette tendance se fait au détriment des salariés, qu’Oxfam qualifie de « grands sacrifiés de ce partage inégal » : 5,3% des bénéfices seulement leur sont versés sous forme d’intéressement et de participation. Une somme 15 fois inférieure aux dividendes.
La confédération calcule même que si les entreprises du CAC40 avaient maintenu en 2016 le même niveau de dividendes qu’en 2009, « l’ensemble des travailleurs du CAC40 dans le monde auraient pu voir leurs revenus augmenter en moyenne d’au moins 14.000 euros sur la période, soit plus de 2.000 euros par an et par employé« .
L’investissement, ce grand oublié
Autre secteur considérablement affaibli par ces dividendes records : l’investissement, pourtant un élément essentiel de la bonne santé économique des entreprises. Seuls 27,3% des bénéfices lui sont consacrés. Oxfam prend un exemple pour illustrer les choix stratégiques opérés par les grandes boîtes françaises : en 2011, confrontées à une baisse de plus de 10% de leurs bénéfices, les entreprises du CAC40 ont…
Augmenté de 5,9 milliards d’euros leurs dividendes (plus de 15%) et retiré 17 milliards d’euros d’investissement (-38% tout de même).
Source : Marianne
Baisse tendancielle de la part des salaires dans le PIB, la Théorie Marxiste en mauvaise posture :
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