Lu dans Le Figaro :
« Un grand bassin de l’époque gallo-romaine a été endommagé par des bulldozers mardi 18 septembre au matin, à Castelnaud-la-Chapelle, en Dordogne. Motivés par un très controversé projet de déviation routière, ces travaux sont un «massacre inacceptable» pour Stéphane Bern. L’association «Patrimoine-environnement», qui a relayé l’information, demande également des comptes au gouvernement.
Représentatif du Périgord gallo-romain, le vestige appartient à un vaste sanctuaire ancien de deux millénaires. «Ils ont fait passer un bulldozer pour araser les murs de la piscine gallo-romaine. Donc elle est désormais en très, très mauvais état», s’est indigné Alain de la Bretesche, le président de l’association de défense du patrimoine. Il n’hésitera pas à entamer des poursuites devant les tribunaux.
Il est d’autant plus en colère que des mois d’efforts pour endiguer le projet n’auront servi à rien. Le 11 juillet, l’association avait demandé au ministère de la Culture un classement en urgence au titre des monuments historiques. Les services étudient le dossier. En attendant, les coups de pelleteuse ont entamé leur travail de destruction. […]
L’objectif de la déviation est d’améliorer les conditions de circulation autour du village de Beynac, un joyau du Périgord proche dudit vestige archéologique désormais endommagé. Le président du Conseil départemental, Germinal Peiro [un prénom vraiment super-républicain… – NDCI], veut rendre la route plus sûre et plus rapide. Classé parmi «les plus beaux villages de France», Beynac constitue un potentiel touristique non négligeable.
Pour les opposants, le projet est inutile et destructeur, d’autant que les embouteillages de Beynac ne sont plus d’actualité. Ils en veulent pour preuve une étude réalisée en août 2018. Le site antique aurait donc été saccagé sans aucune légitimité. »
On sait tous qu’il y a souvent (nous ne disons pas que c’est nécessairement le cas ici), derrière les travaux coûteux de ronds-points, déviations et autres contournements, des intérêts financiers occultes quand ce ne sont pas de purs pots-de-vin. Cela explique leur pullulement. Mais les « journalistes d’investigation » ne s’intéressent pas à cela.