Après les florissants Franciscains de l’Immaculée persécutés par le Vatican pour s’être tournés vers la messe de toujours, après les sœurs d’Auerbach en Allemagne ou les sœurs contemplatives de Saint-Jean en France, une autre communauté, modeste, est victime de ses goûts pas assez progressistes : les Petites sœurs de Marie, implantées en France et qui gèrent quatre maisons de retraite situées dans les diocèses de Laval et de Toulouse.
« Tout est parti d’une visite d’inspection diligentée par le Vatican, qui a abouti à un chapelet de griefs : « trop de prières, une gestion des sœurs trop cadrée, un habit religieux trop traditionnel… » L’Eglise catholique enjoint la congrégation à fusionner avec la maison de retraite, dont elle est la fondatrice, mais qui est gérée depuis par une association. » (source)
La mère supérieure et la maîtresse des novices ont été exilées dans des monastères éloignés (700 km pour la Supérieure, qui a interdiction d’entrer en contact avec les membres de sa communautés) et remplacées par trois commissaires modernistes. Tous les appels canoniques et les appels à la miséricorde ont été ignorés.
Un des commissaires, Sœur Geneviève Médevielle, enseigne à l’Institut catholique de Paris et soutient que ceux qui sont en situation de concubinage adultère pourraient communier…
Le 17 septembre, le cardinal Braz de Aviz, chef de la Congrégation pour les religieux, a ordonné aux sœurs d’accepter ces commissaires « sans réserve » pour ne pas être renvoyées.
Le 7 novembre, 34 soeurs sur 39 ont annoncé qu’elles avaient décidé en conscience de demander la dissolution de leurs voeux…