Pour François Gervais, l’angoisse générale au sujet du réchauffement climatique est infondée. « Tout d’abord on a complètement occulté la variabilité naturelle du climat. Ensuite, l’appréhension des émissions de CO2 est exagérée. Il faut savoir qu’en un siècle la concentration dans l’air de CO2 est passée 0,03 à 0,04%. Elle n’est pas près de doubler », a-t-il déclaré à André Bercoff.
« Quand on regarde les politiques françaises, elles visent toutes à réduire les émissions de CO2. Or, réduire les émissions de 20% permettra d’éviter à la planète de se réchauffer de moins d’un millième de degré ! Si on dit ça aux ‘gilets jaunes’, ils vont être contents ! » , a poursuivi François Gervais.
« Réduire, en France, les émissions de CO2 de 20% évitera à la planète de se réchauffer de moins de 1/1000 ème de degré ! »
François Gervais invité d’@andrebercoff sur @SudRadio #GiletsJaunes #TransitionEcologiqueLe podcast complet : https://t.co/0HmnhFzheH pic.twitter.com/6Cg6P8FNIS
— Marc Herstalle (@herstalle) 26 novembre 2018
Les éoliennes et les panneaux photovoltaïques ne diminuent pas le coût de l’électricité
Lors de cet entretien avec André Bercoff, François Gervais a également abordé la transition énergétique. « La population mondiale augmentant, il faut bien évidemment envisager une transition énergétique, car les ressources de la planète ne sont pas inépuisables. On a construit des barrages hydroélectriques, ce qui est bien, mais la France a fait le plein de ce qu’elle pouvait faire, ça représente 10% de la production électrique française. Actuellement on met l’accent sur les intermittents : les panneaux photovoltaïques et les éoliennes. Mais les panneaux photovoltaïques : ne sont pas une solution à grande échelle », a déploré François Gervais.
« Il ne faut pas oublier le coût de l’électricité payé par le consommateur. Plus il y a d’implantations de panneaux photovoltaïques et d’éoliennes, plus le consommateur paie cher son électricité », a-t-il rappelé.
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