« La pauvreté gagne du terrain en France. D’après le baromètre 2018 du Secours Populaire, 39% de Français ont déjà été pauvre. Soit deux points de plus par rapport à l’an dernier. L’une des premières conséquences, c’est la précarité alimentaire. Manger sainement est extrêmement difficile. Manger régulièrement aussi.
Les cinq fruits et légumes par jour sont bien loin. D’après l’étude, 27% des Français ont du mal à s’offrir des légumes et des fruits frais tous les jours. Pour le poisson, 20 % n’arrivent pas à s’en acheter au moins une fois par semaine.
Être pauvre c’est sauter des repas régulièrement, manger des produits gras, moins coûteux, ce qui entraîne : fatigue, anémie, diabète ou cholestérol. Être pauvre , ce n’est pas double peine, mais triple peine. Puisque ne pas pouvoir se nourrir seul entraîne un sentiment de honte et d’isolement.
Quand on vit avec moins de 1 015 euros par mois, on rogne sur plusieurs budgets. D’après cette étude, c’est logiquement celui des loisirs qui diminue en premier. Environ, 41 % des Français ont du mal à partir une fois par an en vacances ou a faire des sorties en famille régulièrement.
Ces restrictions forcés concernent également la santé, puisque quatre Français sur dix ont des difficultés à payer certains actes médicaux mal remboursés par la sécurité sociale. Ils renoncent par exemple à l’achat de prothèses dentaires, de lunettes ou aux visite chez les spécialistes de la santé. »
Source et suite France bleue