La cour d’appel de Reims qui jugeait l’ancien commandant de brigade de Monthermé (Ardennes) ayant giflé et menacé un mineur, qui avait importuné son épouse malade, lui a donné en partie satisfaction. D’abord en lui accordant la non inscription de cette condamnation au B2 du casier judiciaire et ensuite en ne prononçant pas l’interdiction d’exercer pendant six mois. Le gendarme fautif, muté dans un département voisin, pourra donc continuer à travailler. La juridiction a néanmoins marqué le coup en lui infligeant 6 mois avec sursis et mise à l’épreuve pendant 2 ans, une obligation de soins, et une amende de 1.500 euros (diminuée de 20 % s’il paie dans le mois).
Le gradé était poursuivi pour “violences envers un mineur” et avait condamné en première instance par le TGI de Charleville Mézières à 3 mois de prison avec sursis et à une interdiction d’exercer son métier de gendarme pendant 6 mois avec inscription de cette condamnation au bulletin n° 2 de son casier judiciaire.
Dans un premier temps, il avait refusé le plaider-coupable. A l’audience, le 31 janvier, l’adjudant-chef avait “regretté amèrement” son attitude.
Source : L’Essor